Bernard Antony, président de l’Agrif, directeur de la revue Reconquête communique
Alors que l’Italie a déjà accepté cette année le débarquement de trois bateaux chargés de migrants illégaux, Giorgia Meloni a cent fois raison de ne pas en tolérer un quatrième !
Car ce dont il s’agit, c’est tout bonnement de l’ignoble trafic des « négriers » de notre temps, exploitant sans scrupule l’appétit de migration vers le nord d’immenses populations des pays du sud.
Ces nouveaux négriers font lourdement payer les passages à des malheureux qui leur font confiance et ils les abandonnent en mer; ils comptent sur les navires des organisations dites humanitaires pour les récupérer et les acheminer sur les rivages européens.
Cela ne s’arrêtera pas si les Etats ne mettent pas bon ordre à cette odieuse complicité de fait entre les « négriers » et les humanitaires idéologiquement et irresponsablement immigrationnistes, cyniques organisateurs actifs du double déracinement des migrants et des populations indigènes avec toutes les conséquences dramatiques dont on mesure chaque jour l’ampleur que nos gouvernants menteurs tentent en vain de dissimuler.
L’invasion migratoire organisée constitue, avec l’incitation massive à l’avortement, le parachèvement du « génocide français » (et européen) dont les deux autres composantes sont le génocide spirituel et moral et le génocide culturel.
On est en effet là devant la mise en œuvre d’un génocide tel que défini par le grand magistrat juif polonais, Raphaël Lemkin : « tout plan méthodiquement coordonné pour détruire la vie et la culture d’un peuple et menacer son unité biologique et spirituelle.»
Combattre un tel plan c’est à quoi s’emploie l’Agrif !
L’avortement, valeur suprême du néo-totalitarisme médiatique
Depuis deux jours, c’est un grand « ouf » de soulagement que poussent à longueur d’émissions dans un fascinant conformisme, sur presque toutes les chaînes d’information, les commentateurs, et surtout les commentatrices (car elles sont très majoritaires) des élections de « Midterms » aux Etats-Unis.
La raison sans-cesse réitérée en est que le raz-de-marée trumpiste annoncé n’a pas déferlé, et surtout qu’ainsi Biden et les démocrates étant sauvés de la débâcle, ce sont les inconditionnels de la promotion de l’avortement sans limite qui n’ont pas subi une nouvelle défaite majeure.
Aujourd’hui, chez nous, on le sait, le seul fait pour un candidat de se déclarer opposé à l’avortement entraîne sa mise à mort médiatique et donc politique.
Les Etats-Unis, sont la seule grande puissance où il n’en n’est pas ainsi et cela fait enrager les fanatiques propagandistes de la culture de mort.
Je ne suis pas persuadé de ce que le très relatif échec des Républicains à ces élections soit finalement très catastrophique.
Je ne suis pas en effet certain qu’une nouvelle candidature de Donald Trump à la maison blanche serait une bonne chose pour le G.O.P (Great Old Party) et donc pour les Etats-Unis.
En revanche, la magnifique réélection en Floride au poste de gouverneur de Ron DeSantis fait de lui le très possible futur président des Etats-Unis.
Déjà, il y a plusieurs années, du temps de Bush, j’avais observé, lors de la traditionnelle Marche pour la Vie à Washington, sa popularité et la dynamique de ses partisans.
Je m’étais fait la réflexion que ce Ron là pourrait bien être un jour le président que le pays réel américain souhaitait.
Depuis, il y a eu le phénomène Trump.
Mais aujourd’hui DeSantis, qui n’a que 44 ans, ne traîne aucune des « casseroles » que l’on peut reprocher à Trump. Fervent catholique, marié et père de trois enfants, DeSantis, d’une famille d’origine italienne et diplômé des plus prestigieuses universités du pays (Harvard-Yale), a été pendant plusieurs années un brillant officier dans la marine américaine.
Il a déjà magnifiquement réussi dans son premier mandat de gouverneur. Cela explique sa réélection avec plus de 20% d’avance sur son concurrent. Et cela, en ayant affirmé son hostilité à l’avortement et à la dictature LGBT.
Le voilà déjà en piste pour être le « challenger » de Trump dans le parti républicain alors que nulle figure n’émerge dans le parti démocrate passé de plus en plus avec la complaisance du calamiteux gâteux Biden dans la révolution « Woke ».
Disons le tout net, nous aimerions en France pouvoir soutenir un chef politique au profil semblable.