lundi 14 novembre 2022

Les derniers jours de Poutine et du poutinisme ?

Certes, le tchékiste Poutine, qui a déjà beaucoup détruit, peut détruire encore et même terriblement.

Son débilissime n° 2, le forcené Dimitri Medvedev, au rythme d’une déclaration tous les deux ou trois jours, s’emploie à nous en convaincre.

Avant-hier encore, après la reconquête ukrainienne de Kherson il a en effet réitéré son propos obsessionnel : « La Russie n’a pas encore fait usage de tout son arsenal de moyens de destruction possibles… Il y a un temps pour tout ».

En clair, un temps pour des bombardements massifs de villes du « peuple frère », pour les viols et les meurtres de masse, pour les tortures… et un temps pour tous les autres moyens de destructions possibles, notamment nucléaires.

Mais il y aura eu d’abord les défaites personnelles de Poutine qui s’est laissé persuader et a lui-même persuadé en très grand nombre les sinistres crétins qui juraient qu’il n’interviendrait jamais en Ukraine puisque, une fois déclenchée « l’opération militaire spéciale », l’affaire serait réglée en trois jours ! (sic !).

Reportez-vous à ce que nous en disions alors et ce qu’en disaient les pitoyables retransmetteurs de tout ce qu’on leur faisait gober à l’ambassade de Russie…

Mais voilà que les phénomènes collaborationnistes de fascination, d’hypnose pour la super-puissance poutinienne touchent à leur fin. Mais Dieu, que les neuf mois écoulés auront été jusque là quelquefois difficiles pour nous, confrontés que nous avons maintes fois été à de bons gars de droite ou à des « cathos-tradis » trouvant, au mépris de toutes les évidences, toutes les vertus possibles, aux « valeurs » du régime poutinesque qui n’a cessé de faire gober n’importe quoi à ces « gogos utiles », comme les appelait le gars Lénine.

Nous voyons aujourd’hui arriver en librairie avec une grande joie, en immense renfort à mon petit livre « L’Ukraine face à Poutine », l’ouvrage « Le livre noir du poutinisme » (Ed. Perrin et Robert Lafont), d’un beau collectif d’auteurs dirigés par Galia Ackerman, la remarquable historienne de la nouvelle tragédie de la Russie (née à Moscou…) et de Stéphane Courtois, déjà l’irremplaçable maître d’œuvre du « Livre noir du communisme ». (1)

De même désormais que l’on ne peut décemment plus dire depuis 1945 sur le nazisme et sur le communisme : « Je ne savais pas », on ne peut plus parler de même de l’abomination de la sanguinaire dictature du « national-impérialisme slavophile stalinien », selon la définition du régime poutinien par l’excellente journaliste grand-reporter et écrivain de la Russie, Laure Mandeville.

Oui, nous le répétons ici, après nos numéros spéciaux de Reconquête et notre travail sur « l’Ukraine face à Poutine », il a vraiment fallu à certains tout faire pour ne rien savoir, rien voir et rien entendre de la dictature poutinocratique.

Le régime tremble.

Les cinq républiques soviétiques d’Asie centrale, sous l’influence de la Chine, s’en éloignent. En Iran, alors que le régime des mollahs assassine par centaines (officiellement 326 hier) les jeunes manifestants de la liberté, l’indignation est à son combe contre l’alliance de Poutine et des islamistes. Et il y a encore chez nous de pauvres idiots pour nous vanter les mérites de ce dernier face à l’islamisme !

Par millions désormais, des Russes ont fui le régime pour aller se réfugier en Géorgie, en Turquie, au Kazakhstan et autres pays d’Asie, mais aussi en bien des pays d’Europe.

Les poutinophiles français avalent n’importe quoi quand on leur raconte la fable des pseudo-valeurs que défendraient les dirigeants poutiniens. Bien sûr, à l’AGRIF comme à Chrétienté-Solidarité, nous n’avons pas attendu les sirènes du régime moscovite et de son abominable « patriarche » le kagébiste Kyrille pour combattre la dictature de la culture de mort : IVG, LGBT, GPA, etc…

Mais outre le fait que tout cela existe en Russie également, comment certains osent-ils prétendre à une souhaitable convergence sur les « valeurs », de la droite catholique avec l’idéologie poutinienne ?

Les viols, les tortures, les massacres, tels que remarquablement relatés (et « documentés ») par les plus scrupuleux de nos grands reporters et photographes (Véronique de Viguerie, Margaux Benn, Adrien Jaulmes, Arnaud de la Grange, etc…), ne sont-ce pas les valeurs du régime poutinien, de son FSB, de son armée, de ses milices Wagner ?      

(1)   On se souvient de son excellent débat le 2 mars 2022 sur Radio-Courtoisie (retransmis sur Youtube) avec le président de la radio, Pierre-Alexandre Bouclay et l’historien Pierre-Alexandre Del Valle.