- Macron : vers la « dissolution » ?
Les médias ne bruissent que de cela : Macron s’apprêterait à dissoudre l’Assemblée. Et ce ne sont pas que des rumeurs. Pour la plupart des commentateurs, c’est une certitude, informés qu’ils sont par des membres du gouvernement.
Macron ne supporterait plus de n’avoir pas une majorité permettant de gouverner autrement que par un recours incessant à l’article 49-3 de la Constitution, comme y est contrainte Élisabeth Borne.
Certains disent qu’il est ulcéré au point de commettre la même erreur que Jacques Chirac jadis et, dans la conjoncture actuelle, de risquer de ne plus même obtenir une majorité « relative ». Ce qui ne nous chagrinerait pas !
Il pourrait bien alors être contraint à une cohabitation ou à la démission pour la plus grande satisfaction notamment de Marine Le Pen. Nous verrons bien alors ce qu’il en sera de la nouvelle donne politique.
Quoi qu’il puisse advenir, ce sera selon nous une excellente chose que de voir Macron quitter l’Élysée tant est accablant le bilan de son premier quinquennat et des premiers mois du second.
Et surtout, nous en aurons fini avec ce Macronéron vaniteux, prétentieux, insupportable donneur de leçons mais surtout incapable de définir et conduire au moins les politiques dont la France a tant besoin en matière d’immigration, de sécurité, de justice, d’éducation, de reconstruction industrielle.
Car nous sommes sans grande illusion sur la possibilité d’un retour rapide à une politique de promotion du respect de la vie et de défense de la famille que pourrait mener un éventuel successeur surgissant de la panoplie actuelle des éventuels candidats. Du moins faut-il espérer que le nouveau chef de l’État, homme ou femme, succédant à Macron pourra poser des jalons pour une reconstruction de la France et pour des premières mesures de renouveau démographique.
- « Midterms » : heureuse défaite annoncée de l’exécrable Biden.
Très intéressant entretien mené ce dimanche soir sur Cnews par Yvan Rioufol avec le journaliste et écrivain français Guy Millière, travaillant aux États-Unis.
Ce dernier a d’abord dit sa certitude de la défaite inéluctable du parti démocrate et de Jo Biden aux élections de « mi-mandat » qui se dérouleront demain mardi.
Ceci, malgré la chape de plomb de la révolution « woke » qui pèse de plus en plus sur la vie politique et culturelle américaine. Certes, selon Millière, Biden est tout simplement « gâteux », ce qu’il argumente avec de très probantes anecdotes. Mais c’est en fait Obama qui gouverne.
Cela corrobore tout ce que nous savions.
Millière se dit convaincu non seulement de l’inéluctabilité de la victoire demain des Républicains, qui contrôleront la Chambre comme le Sénat, et empêcheront donc la continuité de la nuisance du couple Obama-Biden.
Selon lui, sauf malencontreux coup du sort, Trump a toutes les chances de revenir à la Maison Blanche. À la question de Rioufol sur ce qu’il en sera alors de la politique américaine sur le conflit russo-ukrainien, Millière répond qu’il y a une très forte majorité d’Américains à vouloir continuer une politique de soutien à l’Ukraine et de refus de l’exécrable bellicisme poutinien.
Pour Millière, si Trump était resté à la Maison Blanche, il n’y aurait tout bonnement pas eu d’invasion de l’Ukraine. Le détestable Poutine ne s’y serait pas risqué. Millière rappelle en effet l’avertissement de Trump au dictateur russe, lui signifiant que s’il se lançait dans une invasion de l’Ukraine il ferait bien de regarder une dernière fois les bulbes du Kremlin ! Selon Millière, Poutine savait que Trump ne plaisantait pas.
- Toulouse, la désinformation poutinienne et le marché Victor Hugo.
On en riait hier encore sur les étals de mes amis dans la halle où je me rends souvent le dimanche matin, après la messe.
Ne voilà-t-il pas en effet que l’on y avait appris la veille, par la Dépêche du Midi, la stupéfiante « fake news » propagée par l’agence de presse russe (Rossiya) selon laquelle l'Europe souffre de pénurie alimentaire.
Et pour prouver cette assertion, l’officine néo-soviétique publiait deux photos avec légende en russe, reprises dans la Dépêche.
La première, celle d’une petite queue de Toulousains devant la très bonne boulangerie « Beauhaire » qui attire sans cesse une clientèle de fidèles, comme si le pain était rare à Toulouse.
La seconde, celle de la très bonne charcuterie « Garcia », qui n’est pas plus chère qu’une autre, mais où l’on vend aussi à leur prix les meilleurs jambons espagnols de Trevelez et surtout de Jabugo. Des jambons aussi coûteux, à Toulouse, voilà ce dont s’est emparée la propagande poutinienne pour faire la preuve de la cherté de la vie en Europe !
Mon ami Garcia et ses vendeurs rigolards commentaient hier matin avec les sarcasmes appropriés les kolossales ficelles de la désinformation poutinogrotesque !
- Russie toujours : à Mélitopol, Lénine redressé.
Les autorités d’occupation russe ont annoncé, samedi, avoir remis à Mélitopol, dans le sud-est de l’Ukraine, région encore en leur possession, une statue de Lénine jadis déboulonnée. Le chef de l’autorité régionale de Zaporijia, installée par Moscou, Vladimir Rogov, a publié sur les réseaux sociaux plusieurs photos de cette statue du grand homme poutinistement réhabilité. Avec le commentaire : « La statue de Lénine retrouve sa place à Mélitopol ».
On veut espérer que ça ne va pas être pour longtemps.