Rien de bon pour la France dans ces résultats électoraux !
Nous nous limiterons aujourd’hui à faire quelques constats, attendant maintenant les résultats du 2° tour qui donneront la configuration précise de la prochaine Assemblée nationale.
1° constat : une victoire de l’extrême-gauche et de la gauche extrême coalisées dans la NUPES autour de la dite « France insoumise » (en fait de plus en plus islamiquement soumise) de Jean-Luc Mélenchon.
Une victoire, donc, plus précisément de ce dernier qui fut et demeure un communiste trotskyste (de la branche lambertiste), qui a adapté son idéologie marxiste-léniniste à ce qu’il appelle d’un mot impropre la « créolisation » de la France, en fait pour dire « métissage », et ce métissage étant en réalité essentiellement celui de « l’islamo-gauchisme » tel que propagé par Houria Bouteldja et ses « Indigènes de la République ».
Rappelons que nous avons été les seuls à combattre pendant des années devant la justice ses propos de racisme anti-blanc et à démonter les facettes idéologiques de son discours (« indigénisme », « théorie décoloniale », bref « islamo-gauchisme »).
2° constat : celui du fait que, même au prix de tous les revirements et contradictions dont il est capable, en plus de sa fondamentale ligne d’inversion-subversion des valeurs traditionnelles, Macron aura beaucoup de mal à gouverner.
Nous l’avons déjà rappelé, nous ne pensions pas, à tort, qu’il arriverait au bout de son premier mandat. Et voilà qu’il a été reconduit pour un deuxième !
Ça ne signifie pas qu’il pourra le terminer. Sauf à se soumettre aux diktats de la France insoumise, c’est-à-dire de la NUPES, ce qui serait pour lui politiquement suicidaire. Quoi qu’il advienne, Macron va devoir gouverner par « gros temps ». Il est parfaitement possible qu’il se voie un jour dans la nécessité de dissoudre la Chambre.
Cela entraînera peut-être le rétablissement d’élections au scrutin proportionnel, seul moyen de donner la place qui leur revient à des courants politiques jusque-là étouffés. Et notamment à une véritable droite de conviction défendant d’abord la valeur chrétienne et humaine fondamentale du respect de la vie.
3° constat : le parti de Valérie Pécresse, portant le nom ridicule de « Les Républicains », continue dans une dégringolade principalement due à une pitoyable incapacité de s’unifier au moins sur quelques valeurs de la droite de conviction.
4° constat : avec plus de 19 % des voix, le Rassemblement national de Marine Le Pen a progressé significativement de près de sept points par rapport à 2017, devant peut-être ainsi obtenir enfin un nombre suffisant de sièges pour constituer un groupe à l’Assemblée. Quoi qu’il advienne, le mode de scrutin actuel est totalement injuste en regard de ce que donnerait une représentation proportionnelle.
5° constat : les résultats pour le parti d’Éric Zemmour ne sont guère brillants. Il lui sera difficile de s’en relever.
Nous ne nous en affligerons pas outre-mesure, tant ce dernier nous a déçus dans sa campagne par sa logorrhée gaullolâtre – trop, c’était trop ! -, par sa poutinophilie, par sa soumission à l’influence de sa compagne si autoritariste ; par la faute insigne d’avoir accueilli et fait vice-président du parti l’odieux Guillaume Peltier que, quelques mois encore avant de le nommer ainsi et de le faire porte-parole de ce parti, il qualifiait « d’artiste de la trahison » !
Peltier, hier, n’a pas retrouvé le siège de député qu’il avait chez les « LR », après être passé par le FN, par chez Mégret, par chez Villiers et enfin par les LR. Rappelons qu’il avait dans sa jeunesse participé à une université de Chrétienté-Solidarité pour s’efforcer (en vain), traîtreusement, d’en détacher des militants pour la stratégie Mégret.
Enfin et surtout, le malheureux Zemmour professait sur CNEWS, dans l’émission de la chère Christine Kelly, non seulement que le PCF était mort (ce qu’il n’est hélas pas tout à fait !) et le communisme globalement effondré. Nous nous souvenons du court débat téléphonique que nous eûmes alors sur ce point.
Hier le bloc mélenchonien néo-communiste a obtenu presque sept fois plus de voix que le parti zemmourien !
Mélenchon, à la présidentielle, en avait récolté trois fois plus.
6° constat : le parti « Les Patriotes » de Florian Philippot et de Dupont-Aignan n’a pas obtenu plus de 1 % des voix.
Il est à noter que le nombre des manifestants rassemblés par ce parti dans les rassemblements contre le totalitarisme vaccinal (et plus encore par Zemmour au Trocadéro !) était hélas lourd d'illusions électorales. Les foules ne produisent pas toujours du pourcentage électoral.
Mémoire du « grand Staline »
Aujourd’hui avec Poutine, comme au meilleur temps de la religion soviétique stalinolâtrique, la Russie voue un culte au « petit père des peuples ».
Jean-Louis Panné, éditeur et historien, un des coauteurs du « Livre noir du communisme », rappelle ce jour le martyre qu’ont subi les pays baltes après l’invasion par l’armée rouge, il y a quatre-vingt-deux ans, de la Lituanie, de l’Estonie, de la Lettonie.
Panné écrit notamment : « Si l’on garde à l’esprit ce qui se déroule depuis plusieurs semaines en Ukraine dans les zones contrôlées aujourd’hui par l’armée russe, et à Kherson en particulier (séquestrations, tortures, disparitions visant les anciens militaires, les policiers et les élus), il est aisé de relever des similitudes avec 1940…
Un constat s’impose : dans la tradition soviétique, Poutine use des mêmes procédés que les envahisseurs soviétiques – fondés d’abord sur des arguments idéologiques (les « nazis » ukrainiens) ou pseudo-juridiques (le « droit » e la Russie à « protéger » les russophones où qu’ils résident), puis vient l’usage de la force brutale, ensuite un habillage soi-disant démocratique avec des manifestations de « volontaires » de soutien à la Russie, et, couronnant le tout, une législation soi-disant « démocratique ».
Hélas, le peuple ukrainien résiste encore aujourd’hui, après plus de trois mois d’invasion, avec une armée numériquement quatre fois inférieure à la russe, et surtout sans aviation et sans marine, et alors que les armes promises par les pays occidentaux n’arrivent qu’au compte-gouttes. À vues humaines, le destin de l’Ukraine est celui d’une longue agonie alors que l’ignoble Medvedev, le numéro 2 de Poutine, déclare que « les Ukrainiens sont des bâtards, qu’il faut les anéantir jusqu’au dernier ».