mercredi 2 mars 2022

Ce sont les antifas qui sont contents !

 

L’excellente revue de presse « Fdesouche.com » publie ce matin cette information provenant de la TASS (Telegrafnoïe aguentstvo Sovietskovo) littéralement-eh oui !- « l’Agence Télégraphique de l’Union Soviétique », aujourd’hui un des principaux organes de la « presse » russe :

 « Le congrès international antifasciste se tiendra dans le cadre du forum Armée 2022 »

Selon le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, le congrès est appelé « à unir les efforts de la communauté internationale dans la lutte contre l’idéologie du nazisme, le néo-nazisme sous toutes ses formes de manifestation dans le monde moderne ».

Il a précisé : « Nous tiendrons le premier congrès international antifasciste en août dans le cadre du forum militaro-technique Armée 2022 ».

Il a ajouté « le huitième Forum militaro-technique international se tiendra du 15 au 21 août. Des délégations des entreprises industrielles de 129 pays ont été invitées au forum. »

Ce bon Sergueï Choïgou ne sait manifestement pas tout de l’histoire idéologique de son pays car il ne s’agira évidemment pas du « premier congrès international antifasciste » ! Il y en eut bien d’autres jadis à Moscou sous l’égide du Komintern du temps du « petit père des peuples » le génial camarade Staline. A celui-ci enfin, grâce au camarade Poutine, on rend à nouveau désormais en Russie la reconnaissance due à son extraordinaire œuvre d’humanité. Nonobstant le fait que l’immense écrivain Soljenitsyne évalue à trente millions de morts son bilan de défenseur des travailleurs par les liquidations tchékistes de la Grande Terreur, les famines, les goulags et les procès de Moscou…

 

 

Les deux totalitarismes : vive la Pologne !

Le retour du totalitarisme néo-stalinien sous la férule de Poutine ne justifie évidemment pas du tout l’autre domination totalitaire que l’Union Européenne ne cesse de vouloir imposer mondialistement, notamment contre la Pologne et la Hongrie à savoir, celle de la dictature LGBTQ+++.

Nous, à Chrétienté-Solidarité, comme à l’Agrif et à la revue Reconquête, nous sommes tout autant contre les deux déconstructionnismes néo-totalitaires.

Mais pour l’heure, c’est évidemment l’invasion criminelle perpétrée en Ukraine par Poutine, avec les pires menaces d’extension, qui est l’élément le plus angoissant.

Pourtant on ne saurait accepter que la cause de la liberté et de la survie de l’Ukraine puisse être instrumentalisée par la dictature des minorités « LGBTQ ».

Hélas on ne constate pas une pareille position d’équilibre chez un certain nombre de défenseurs véhéments de l’agression poutinienne se comportant à l’évidence bien plus comme des nationalistes panrusses que comme des patriotes français.

Ainsi, cherche t-on en vain sur leurs blogs la mention de l’effarante annonce dans la plus pure tradition soviétique, ci-dessus reproduite et commentée.

Pour notre part, nous ne sommes pas des nationalistes ukrainiens mais simplement des militants fidèles à notre idéal de Chrétienté-Solidarité, angoissés par l’invasion poutinienne de l’Ukraine, tout comme d’ailleurs le sont les militants russes de la liberté de plus en plus persécutés et même trop souvent assassinés.

Une fois encore, notre admiration se porte vers le grand peuple polonais historiquement rempart de la Chrétienté qui manifeste activement sa solidarité avec le courageux peuple ukrainien si abominablement envahi.

 

Ps : Ce jour dans la page Débats du Figaro le très bel article de Stéphane Courtois, le célèbre historien du Communisme titré « Le révisionnisme de Poutine et la véritable histoire de la nation ukrainienne. Poutine a affirmé que « l’Ukraine contemporaine a été entièrement créée par la Russie communiste » (sic) ! Une contre-vérité digne d'Orwell explique Stéphane Courtois. 

Ce seul article permettra peut-être à certains de juger celui qu'a hélas commis sur la question, pour envoi par courriel, un sympathique général béarnais ne connaissant manifestement que très superficiellement l'histoire de l'Ukraine. Car il expose une leçon quelque peu partielle et erronée sur le sujet, probablement due à sa transposition hasardeuse de la situation qu'il put jadis connaître dans l'ex Yougoslavie. 

On cherchera en vain sous sa plume ne serait-ce qu'une allusion à  l'importance de la mémoire de l'Hodolomor dans le peuple ukrainien. Pas plus ne mentionne t-il quoi que ce soit de l'effarant révisionnisme historique poutinien par lequel le dictateur russe justifie sa guerre.

Aussi le général manifeste t-il honnêtement son désarroi devant des décisions poutiniennes que par ignorance il se condamnait à ne pas comprendre. Il fera bien aujourd'hui de lire l'article de Stéphane Courtois.