L’embêtant, pour ses partisans, c’est qu’elle n’a vraiment pas l’air d’y croire !
Les photos se suivent et se ressemblent : presque partout, celle qui dans le discours qu’on lui a écrit se qualifie « d’indomptable » fait à peu près la même tête à l’évidence désabusée, sinon dégoûtée du pensum qu’elle s’est elle-même infligé.
Dans une autre variante elle est prise dans la moue que ferait une bourgeoise capricieuse devant une omelette aux truffes bien inférieure à ce qu’elle s’était imaginé.
Du côté des jeunes républicains, une fois passées les exigences de la claque, chez la plupart, c’était du désenchantement et pour beaucoup de la consternation.
Valérie les avait ennuyés.
Dans la forme, pas de souffle, pas d’élan, pas de passion, pas de chaleur authentique, pas une seule formule originale, rien de scintillant, rien qui fasse rêver. Bonjour tristesse !
Et puis quelle honte que la récupération sans vergogne de l’expression du « grand remplacement » lancée par l’écrivain Renaud Camus et reprise par Zemmour.
Mais juste pour laisser bien tièdassement entendre que non, tout de même, le « grand remplacement » ce n’est pas déjà la réalité, qu’on peut encore l’éviter.
Pitoyable aveu de ce que jusqu’ici elle n’avait donc rien vu venir. Ainsi Pécresse, présidente de l’île de France, n’a pas eu l’intelligence de l’anticipation, de la prévision, de la prospective.
Elle n’a donc même pas eu le simple bon sens de constater qu’au rythme des déferlements migratoires, le grand remplacement se produisait toujours plus, depuis des années et des années, territoire après territoire, commune après commune, quartier après quartier.
Pitoyable déni de réalité, aveuglement volontaire.
Et voilà pourquoi, sur la réalité de la France, elle n’a su que lire sur son prompteur le discours politicien, écrit par quelque conseiller, à pure finalité électoraliste. Un discours dans lequel les sempiternelles invocations, des valeurs de la République, de la citoyenneté, de la laïcité, mots depuis longtemps vidés de sens, n’avaient pour objectif que de ne pas parler d’une France qui se meurt. Et sans évoquer, et pour cause, la continuation du processus du « génocide français » tel que décrit par nous dès 1980.
Génocide dont au moins Eric Zemmour, sans vouloir ou pouvoir hélas s’en prendre à toutes ses composantes, propose lucidement et courageusement d’en finir avec ce que nous appelons la « tsunamigration » et « l’islamigration », avec l’insécurité, avec l’effondrement de l’éducation nationale, avec les diktats du racisme « woke » et la dictature des médias gauchistes.
PS : Ce jour dans le Figaro, une brève pour évoquer le meurtre à « l’arme blanche » d’un père de famille, dans une rixe avec quatre jeunes occupant les parties communes d’un immeuble à Marseille. Le tort de la victime ? D’avoir demandé à ces quatre salopards de nettoyer et de quitter les lieux. En clair, un assassinat. Comme il y en a tous les jours et de plus en plus dans notre pays mais si peu répercutés dans les médias.
Mais comme le dit le garde des Sceaux (et protecteur des sots), Dupont-Moretti, il n’y a pas d’insécurité dans notre pays, juste un sentiment d’insécurité…