vendredi 18 février 2022

Blog de fin de semaine : ce que j’en pense…

 

·         Mali :

Dans le numéro de Reconquête à paraître la semaine prochaine, je consacre un article à la géopolitique africaine.

Je m’en tiendrai donc ci-après à formuler succintement ce que je pense de la situation au Mali.

Que nos soldats de Barkhane, comme décidé, en soient retirés dans les délais annoncés pour un autre positionnement dans le Sahel ou qu’ils soient encore là lors d’un prochain coup d’État, quoi qu’il en soit, la politique africaine d’Emmanuel Macron aura été désastreuse dans la continuité de celle de son ami Sarkozy et de Hollande.

Redisons ici une fois encore l’accablante responsabilité du premier quand, sous l’influence de Bernard-Henri Lévy, il parvint à instrumentaliser l’OTAN afin que, sous le couvert de cette organisation, soient perpétrés le sauvage assassinat du colonel Khadafi et celui de son fils, Moatassem, ignoblement torturé.

Il faut encore et encore rappeler que le dictateur, peu de temps auparavant reçu en grande pompe à l’Élysée avec sa smala et séjournant sous sa tente bédouine, était devenu la bête noire des islamistes en raison de sa conception vraiment très originale de l’islam.

Et c’est ainsi qu’une grande partie des énormes stocks d’armement qu’il avait accumulés étant tombée entre les mains de ces derniers, des soldats français ont pu être tués avec ces armes.

Macron, qui affirmait le 28 novembre 2017 à Ouagadougou qu’il n’y avait « plus de politique africaine de la France », a par la suite, dans sa politique, multiplié les humiliations vis-à-vis des chefs d’État africains, ne les invitant même pas à son sommet « Afrique-France » le 8 octobre 2021 à Montpellier !

Bref, ses orgueilleuses façons ont eu notamment pour effet d’ouvrir larges les voies d’accès au Mali et autres pays de l’Afrique occidentale aux mercenaires russes de l’organisation « Wagner » et donc à la Russie, qui, sur le continent africain, est en concurrence avec la Chine, qui n’est donc pas toujours son alliée…

 

·         Ukraine – Russie – UE – USA

Il faudrait que je relise « la démocratie en Amérique » de Tocqueville pour vérifier si ce dernier a réfléchi ou non sur l’hypothèse de présidents dangereux parce qu’imbéciles. Je le ferai dans les jours qui viennent.

Quoi qu’il en soit, après le désastreux Jimmy Carter, éliminant catastrophiquement le Shah d’Iran, après le débile W. Bush, responsable de la guerre en Irak avec ses effroyables conséquences sur le monde, voici aux manettes de l’Amérique, à la Maison Blanche, le crétinissime militant LGBTQ, Joe Biden, si apprécié de son cher ami idéologique le pape François.

Mais si ce Biden-là est de plus en plus gâteux, la politique que lui font mener ses conseillers n’en est pas moins en convergence cohérente avec celle des dirigeants de l’UE et d’abord la présidente de la Commission européenne, Ursula Von den Leyen.  

Leur accord fondamental porte sur leur inconditionnalité pour l’idéologie de l’internationale LGBT. C’est en raison de cela qu’ils condamnent la Pologne et la Hongrie.

Comme ils sont principalement mus par cette motivation relevant d’une fondamentale inversion-subversion des droits de l’homme, on comprend aisément que le très « maluche » Poutine s’amuse avec eux comme un gros chat de Sibérie avec des souris droguées.

Mais sous le couvert de ce déboussolement occidental chez les dirigeants politiques, il faut comprendre que, comme le note justement Jean-Gilles Malliarakis dans l’Insolent, c’est en réalité un nouveau Yalta qui se dessine entre l’Est poutinien et  l’Ouest sous influence allemande.

Aussi habile que jadis le monstrueux Staline le 11 février 1945 à Yalta, Poutine, bon joueur d’échecs, joue et gagne.

Nous aurons l’occasion d’en reparler.

 

·         Signatures

On apprend ce matin que Jean Lassalle et Fabien Roussel ont déjà obtenu les 500 signatures d’élus nécessaires pour se qualifier à l’élection présidentielle ! Alors que ni Marine Le Pen ni Éric Zemmour ne semblent encore les avoir.

Pour ce qui est du premier, sous ses apparences de gentil bonhomme ruralet truculent, un brin poivrot, on n’observe généralement pas qu’il appartient en réalité très idéologiquement au système de la manipulation démocratique maçonnique.

Quant au second, ce patron du parti communiste français, le fait que malgré ce que fut l’histoire réelle de ce parti, entachée de tant d’années de collaboration et avec l’URSS lénino-stalinienne et avec son allié nazi, il puisse encore aussi aisément obtenir des centaines de parrainages d’élus, prouve que le communisme chez nous n’est hélas pas mort.

C’est pour cela que nous avons écrit, non par plaisir mais par nécessité de vérité pour l’histoire, notre « Histoire du PCF et ses virus mutants ».