Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité, directeur-fondateur de Reconquête communique :
· Reconquête, aujourd’hui comme hier !
Ayant toujours manifesté une grande sympathie pour lui - nous nous connaissons depuis longtemps – j’écrivais encore la semaine dernière (1° décembre) un communiqué titré : « Éric Zemmour reprend la main ».
Je me réjouis de son très grand succès hier à Villepinte, étant en accord avec l’essentiel de ses propos.
Cela dit, je comprends ceux de mes amis, surpris voire courroucés, de ce que ni Zemmour ni qui que ce soit dans son entourage, où plus d’un nous connaissent bien, n’aient eu la délicatesse de m’informer de ce que le parti zemmourien allait s’appeler « Reconquête ».
D’autres s’en réjouissent et plusieurs ont manifesté que c’était là une bonne preuve de notre influence. Je ne ferai évidemment pas un procès au camarade Zemmour pour son emprunt et je souhaite bon vent au parti Reconquête !
Cela dit, notre revue du centre Charlier et de Chrétienté-Solidarité, titrée « Reconquête » (depuis le mois d’avril 1989 !) continuera. Et évidemment, dans une absolue indépendance du parti zemmourien, tout comme d’ailleurs l’AGRIF, même si cela va sans dire…
Lors du dernier et bien amical entretien que j’ai eu avec lui il y a quelques mois à proximité du Figaro, Éric reconnut bien volontiers, malicieusement, que lisant mon blog une fois par semaine, il ne craignait pas d’en faire son miel…
Pour ma part, je crois pouvoir dire que je n’ai jamais puisé dans qui que ce soit sans indiquer la référence.
Mentionnons encore au passage que j’ai notamment lu avec intérêt le livre de Zemmour « Le suicide français », mais que je persiste à tenir comme plus adéquat à la réalité mon texte, certes plus court : « Le génocide français » (Itinéraires novembre 1980) publié plusieurs années antérieurement.
Je pense en effet toujours que le déclin de notre pays n’est pas principalement dû à un instinct suicidaire de notre peuple mais à une intentionnalité très réelle de certains personnages influents qui en détestent la civilisation et les valeurs, et inspirent ce que, prophétiquement, Jean-Paul II dénonça par l’expression de « culture de mort ».
· François et les migrants
En Grèce, à Chypre, le pape argentin qui, tout le monde le sait, n’aime guère l’Europe, a dénoncé le « mur de haine » qui, selon lui, serait dressé par l’Occident contre les migrants.
Il n’a pas eu des mots d’une pareille dureté contre la Turquie qui occupe la moitié de Chypre et dont le néo-sultan Recep Tayip Erdogan ne se contente pas de vouloir en finir avec l’Arménie mais ne cesse d’appeler à la reconstitution de l’empire ottoman qui engloba jusqu’avant 1918 la Grèce et toutes ses îles, et les Balkans.
François n’a pas non plus du tout évoqué, comme l’a fait le cardinal Sarah, combien les migrations, organisées, instrumentalisées, privaient dramatiquement l’Afrique d’élites indispensables à son développement.
François ne connaît pas grand-chose à la réalité d’un pays comme le nôtre dans lequel la tsunamigration de plus de trois cent mille étrangers chaque année est aussi principalement un phénomène d’islamigration. Nous, nous avons appris de la doctrine catholique du temps jadis que, en matière politique, la charité consistait à ne pas imposer à d’autres peuples les maux qui en ont dramatiquement frappé d’autres.
Ainsi de la tragédie libanaise.
Ce pape-là s‘occupe très ostentatoirement de faire recevoir en Italie quelques dizaines de migrants. Son devoir ne serait-il pas plutôt de se demander comment l’Europe peut accueillir chaque année sans risque pour sa paix civile plus d’un million de migrants ?
On aurait apprécié aussi qu’il manifeste un peu plus de sollicitude pour l’Arménie à nouveau menacée désormais d’un parachèvement du génocide perpétré au XX° siècle.
· Totalitarisme sanitaire
Le moins qu’on puisse dire, c’est que contrairement à ce qui avait été promis, juré, certifié par nos inénarrables Castex et Véran, et autres conseillers scientifiques de la guerre anticovid, la vaccination massive, gratuite, laïque et obligatoire ne nous aura pas épargné une 4° ou 5° vague, on ne sait plus, de déferlement des variants du virus chinois.
Et voici qu’il semble bien que c’est désormais vers une obligation de vaccination des enfants que l’on s’oriente.
Or, si l’argument en faveur de la vaccination, avec un bénéfice supérieur au risque encouru est recevable pour ce qui est des personnes âgées ou des adultes frappés de « comorbidités », il ne l’est pas du tout pour les enfants. Dans leur immense majorité, ces derniers ne sont pas en effet menacés.
Et plus globalement, ne faudrait-il pas enfin que les gouvernants se soucient de favoriser davantage les soins thérapeutiques dont on sait désormais l’efficacité, plus que les vaccinations aux effets trop souvent incertains voire nocifs et en certains cas semble-t-il désastreux voire mortels ?
Mais qu’attendre de gouvernants qui, fanatiquement idéologues de la déconnexion des lois de la République de la loi morale, acceptent sans ciller que l’on puisse désormais tuer les enfants à naître par l’écrasement de leurs crânes jusqu’à la 15° semaine de gestation ?
La culture de mort, ce n’est pas une formule, c’est la criminelle réalité.