J’étais ce samedi à Toulouse, à 14 heures dès le début de la manifestation contre l’imposition, par le gouvernement de Macro-Néron et par la majorité des parlementaires, de l’ausweis appelé « pass sanitaire », en réalité pas sanitaire du tout sur le plan de la santé ni de la liberté.
Très vite, je vais constater qu’il y a du monde, beaucoup de monde, eu égard au fait que nous sommes un samedi du mois de juillet. On me dit que c’est deux fois plus que la semaine précédente. Dans les heures qui suivent, je vais constater aussi d’autres faits très positifs :
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D’abord,
chose rare à Toulouse, la faune anarcho-gauchiste qui d’ordinaire pollue ici
toutes les manifestations n’est semble-t-il pas très nombreuse cette fois. Sans doute la plupart sont-ils à la plage.
- Le seul slogan, sans cesse repris, est le mot « liberté ». Et en l’occurrence, c’est celui qui convient le mieux.
- Il n’y a guère de banderoles : je n’en ai vu qu’une, de personnel hospitalier m’a-t-il semblé. En revanche, beaucoup de pancartes, ce qui témoigne du caractère spontané du rassemblement. Je note que sur plusieurs figure l’inscription : « Pro vacc ou anti-vacc, tous contre le passe sanitaire ! ». Sur d’autres se manifeste l’opposition à l’obligation aberrante, criminelle même, du vaccin pour les enfants. Comme les lecteurs de ce blog sont intelligents, je ne crois pas utile de développer ici le pourquoi de ce refus.
- Avec beaucoup de satisfaction, j’observe que sur d’autres pancartes figurent les meilleures références à la culture antitotalitaire : à Georges Orwell, et à Aldous Huxley, les deux prophètes de « 1984 » et du « Meilleur des mondes » ; à la police de la pensée, à « Big Brother », à la « nov-langue ».
Le soir à la maison, j’entendrai certains « pros » de la désinformation dans les chaînes du Système qualifier de « clairsemées » (sic !) des places archi-pleines ; parler avec mépris condescendant du retour des « gilets jaunes », ces pelés, ces galeux…
Parmi ces derniers, il y en a donc pourtant beaucoup à avoir lu les extraordinaires anticipateurs de cette « culture de mort » déjà dénoncée par Jean-Paul II, « anticulture » plus exactement, et que, de Micro-Néron à Xi Jinping, en passant par Biden, certains veulent imposer aux peuples selon différents degrés d’étouffement totalitaire.
Je réitère donc ce jour, sans rien y modifier, mon communiqué du mardi 13 juillet. On le retrouvera ci-après :
Emmanuel Macron : d’injustifiables mesures liberticides et une stupéfiante désinvolture.
L’obligation dictatoriale de vaccination sans nuances imposée aux Français par celui qui mérite bien le sobriquet de Macronéron, appelle les réflexions suivantes :
-Certes pas plus que contre les vaccins de la rage, du tétanos, de la fièvre jaune, du pneumocoque et tant d’autres, on ne saurait être a priori hostile à ceux destinés à faire face à la pandémie covidienne et la vaccination massive des populations à risque ne peut donc être considérée que comme une mesure de bien commun dans laquelle le bénéfice l’emporte sur le risque.
-Mais la réticence d’un grand nombre de membres des professions de santé, nullement analphabètes sanitairement, laisse penser qu’ils peuvent légitimement n’être pas sûrs d’une innocuité totale.
Le mépris macronien pour ce libre choix et l’obligation de la vaccination qui leur est faite, sous la contrainte, relèvent d’un mode dictatorial de gouvernement.
-Plus révoltante encore est la pression macronienne digne des pires régimes totalitaires pour que la jeunesse et même les enfants de plus de douze ans, soient eux aussi vaccinés alors que leur population n’est atteinte qu’en proportion infinitésimale.
Mais la brutalité, l’arrogance, la suffisance du sieur Macronéron ne sont-elles pas comme révélatrices d’une malsaine satisfaction dominatrice ?
-Les mesures annoncées ne relèvent-elles pas alors d’un processus bien calculé de conditionnement totalitaire ?
-Mr Macron méprise l’interdiction de « l’obligation vaccinale » adoptée par l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Celle-ci demande :
73.1 « de s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n’est pas obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement ; »
73.2 « de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner ».