Certes, Harry
comme Meghan ne dégagent pas le moindre rayonnement spirituel ou intellectuel.
Pas stupides
pour autant, ils ont pigé que le fait de se placer l’un et l’autre dans une posture
larmoyante, pour lui de prince qu’on sort, pour elle, d’épouse racisée et
jouant à la rejetée, ça pouvait rapporter gros.
Leur rapporter
beaucoup de dollars en effet mais plus encore aux grands experts en
« marketinge » ayant flairé l’odeur du fric que leur procurerait une
bonne exploitation de ces deux là sur le mode « gagnant-gagnant ». Ne
restait plus qu’à les aider à se bien positionner « pipolement » pour
être pleinement dans l’air du temps. Et leur instrumentalisation semble
jusqu’ici parfaitement réussie.
L’alliance
d’intérêts financiers et de la révolution n’est certes pas chose nouvelle. Plus
exactement aujourd’hui, il s’agit de la connivence de l’affairisme capitaliste
dans les médias et de l’idéologie déconstructionniste. En l’occurrence,
appliquée à la vieille institution de la monarchie britannique.
Ô certes,
celle-ci a été réformée jadis sur la morale très particulière d’un Henry VIII, grand
divorceur et même « décapiteur » d’épouses. On se demande quelquefois
pourquoi les questions de divorce ont pu encore jusqu’il y a peu susciter tant
de difficultés dans la famille royale étant donné ce qu’il en fut du royal
fondateur de la religion anglicane qui était par ailleurs un abominable
persécuteur de catholiques agissant pour que ces derniers soient condamnés à
d’atroces supplices.
Mais le passé
est le passé et on peut sans difficulté reconnaître combien la vénérable reine
actuelle a su admirablement être à la fois le symbole et l’incarnation de la
continuité monarchique du royaume. Et ce, d’autant plus qu’elle est pour sa
part issue de la dynastie hanovrienne.
Hélas, les
avanies familiales ne lui ont pas été épargnées et notamment avec son fils Charles devant lui
succéder sur le trône, époux divorcé de la princesse Diana, père du Prince
William, duc de Cambridge qui devrait à son tour monter sur le trône et du
Prince Harry; ce dernier ayant renoncé à son « prédicat » d’Altesse
royale mais pas au titre de duc de Sussex que lui conféra la Reine lors de son
mariage avec Meghan faite également duchesse.
Et c’est ainsi
qu’aujourd’hui, quoique bavassant pitoyablement contre l’institution royale qu’on
leur a conseillé d’appeler « la firme », ces deux là rentabilisent au
maximum leurs titres seigneuriaux sans lesquels ils ne seraient rien.
Mais il est
vrai qu’il se trouve toujours quelque « aristo » pour approuver les
turpitudes princières et le cas échéant en tirer profit.
C’est ainsi que
le sieur Jean-Emmanuel Cortade de la Saussay, fondateur de Story Mind a émis la
considération suivante: « l’histoire
des Sussex renvoie au pouvoir d’être soi. Dès le départ, ils ont exprimé l’envie
d’avoir une vie en dehors des codes et des obligations ».
On admirera le
maniement des concepts et de la limpidité fuligineuse du style…
Non, vraiment,
Elizabeth II ne méritait pas cela !