jeudi 11 mars 2021

Elizabeth II ne méritait pas ça !

 

Certes, Harry comme Meghan ne dégagent pas le moindre rayonnement spirituel ou intellectuel.

Pas stupides pour autant, ils ont pigé que le fait de se placer l’un et l’autre dans une posture larmoyante, pour lui de prince qu’on sort, pour elle, d’épouse racisée et jouant à la rejetée, ça pouvait rapporter gros.

Leur rapporter beaucoup de dollars en effet mais plus encore aux grands experts en « marketinge » ayant flairé l’odeur du fric que leur procurerait une bonne exploitation de ces deux là sur le mode « gagnant-gagnant ». Ne restait plus qu’à les aider à se bien positionner « pipolement » pour être pleinement dans l’air du temps. Et leur instrumentalisation semble jusqu’ici parfaitement réussie.

L’alliance d’intérêts financiers et de la révolution n’est certes pas chose nouvelle. Plus exactement aujourd’hui, il s’agit de la connivence de l’affairisme capitaliste dans les médias et de l’idéologie déconstructionniste. En l’occurrence, appliquée à la vieille institution de la monarchie britannique.

Ô certes, celle-ci a été réformée jadis sur la morale très particulière d’un Henry VIII, grand divorceur et même « décapiteur » d’épouses. On se demande quelquefois pourquoi les questions de divorce ont pu encore jusqu’il y a peu susciter tant de difficultés dans la famille royale étant donné ce qu’il en fut du royal fondateur de la religion anglicane qui était par ailleurs un abominable persécuteur de catholiques agissant pour que ces derniers soient condamnés à d’atroces supplices.

Mais le passé est le passé et on peut sans difficulté reconnaître combien la vénérable reine actuelle a su admirablement être à la fois le symbole et l’incarnation de la continuité monarchique du royaume. Et ce, d’autant plus qu’elle est pour sa part issue de la dynastie hanovrienne.

Hélas, les avanies familiales ne lui ont pas été épargnées et  notamment avec son fils Charles devant lui succéder sur le trône, époux divorcé de la princesse Diana, père du Prince William, duc de Cambridge qui devrait à son tour monter sur le trône et du Prince Harry; ce dernier ayant renoncé à son « prédicat » d’Altesse royale mais pas au titre de duc de Sussex que lui conféra la Reine lors de son mariage avec Meghan faite également duchesse.

Et c’est ainsi qu’aujourd’hui, quoique bavassant pitoyablement contre l’institution royale qu’on leur a conseillé d’appeler « la firme », ces deux là rentabilisent au maximum leurs titres seigneuriaux sans lesquels ils ne seraient rien.

Mais il est vrai qu’il se trouve toujours quelque « aristo » pour approuver les turpitudes princières et le cas échéant en tirer profit.

C’est ainsi que le sieur Jean-Emmanuel Cortade de la Saussay, fondateur de Story Mind a émis la considération suivante: « l’histoire des Sussex renvoie au pouvoir d’être soi. Dès le départ, ils ont exprimé l’envie d’avoir une vie en dehors des codes et des obligations ».

On admirera le maniement des concepts et de la limpidité fuligineuse du style…

Non, vraiment, Elizabeth II ne méritait pas cela !