Certes, il était très
improbable que Donald Trump ne soit pas acquitté ce 13 février à l’issue du
procès en destitution qui lui était incroyablement intenté devant le Sénat
américain.
Néanmoins, étant donné
les immenses forces liguées contre lui et leurs moyens de pression sur les sénateurs,
on pouvait craindre le pire. Car le pire, c’était évidemment que soit prononcée
une destitution l’empêchant de pouvoir se représenter éventuellement mais qui
aurait surtout pour effet de très lourdement handicaper psychologiquement et
politiquement la droite américaine conservatrice des valeurs du respect de la
vie et de la liberté.
Je n’ai pas été pour ma
part un inconditionnel de Trump. Mais le déferlement de la haine croissante
impulsée contre lui par toutes les forces de décomposition génocidaire de l’Amérique
et de l’occident en général m’avait amené à exprimer ici le profond souhait de
sa réélection.
Comme je l’avais écrit
également, non seulement j’espérais mais je croyais en sa possibilité d’être
réélu. Il ne l’a pas été du fait de ce qui semble tout de même bien avoir été
un scrutin entaché en maints endroits de nombreuses et grosses irrégularités.
La démocratie américaine
n’est pas en tous points exemplaires même dans l’organisation des votes.
L’enjeu du procès dépassait
bien largement la question de l’avenir politique personnel de Trump.
Il s’agissait en fait de
l’application d’une volonté de vengeance de la confédération des puissances
capitalistes aux visées de domination mondialiste et des forces révolutionnaires
de la convergence LGBT et du racisme antiblanc de l’antiracisme.
Faire de Trump le premier
président de l’Union dans l’histoire américaine interdit de réélection, c’était
pour les dirigeants de cette confédération le frapper d’un sceau d’ infamie marquant
de même toute la droite nationale et chrétienne des États-Unis.
Faut-il le redire ?
Imputer à Trump et à ses partisans, certes indignés devant les résultats du
scrutin mais totalement désarmés, l’intention de perpétrer un coup d’État, cela
relevait d’une massive désinformation surréaliste. Jamais on n’a vu dans l’histoire
un tel décalage entre la réalité des faits et la boursouflure des récits qui en
furent donnés sur tous les médias euros-américains.
Comme s’il s’était agi
de scènes de massacres, de pillages, d‘incendies, bref d’une conquête
révolutionnaire telle que la sanglante prise des Tuileries à Paris, les
incendies gigantesques perpétrés, toujours à Paris, par les communards, la
prise du palais d’Hiver par les bolcheviques à Saint-Pétersbourg.
La vérité, c’est sans
doute que, d’une part la classe politique capitalistique et gauchiste
américaine a eu une énorme frousse, de l’autre que la coalition des
gigantesques entreprises (GAFA et autres…) du conditionnement médiatique de
près des deux tiers de l’humanité a vu dans cette affaire l’occasion de
manifester l’étendue de sa puissance de conditionnement des peuples et des
pouvoirs. Pas absolue, pas totale pourtant. Et si la condamnation de Trump
aurait sonné comme un coup dur pour la continuation de la résistance du « pays
libre » américain, sa non-condamnation va au contraire très vite peser
pour ses 74 millions d’électeurs comme une raison de ne pas désespérer et de se
retrouver encore plus dynamiquement autour de la devise « Make America
great again ». (MAGA).
Somme toute, voici l’Amérique
politiquement divisée entre les forces financiaro-idéologiques des GAFA
(groupes « antifas » !) et celles de la résistance nationale et chrétienne du peuple « MAGA » !
Islam-islamisme : les réponses affligeantes de Darmanin
Je n’ai pas l’humeur de
commenter ici le face à face de Marine Le Pen et de Gérald Darmanin de vendredi
dernier ; à l’évidence par trop biaisé par des calculs de « marketing »
politicien et sans qu’aient été abordées vraiment les questions de fond sur l’islam
en France.
En revanche j’ai lu avec
attention le long entretien dans Valeurs Actuelles de trois journalistes de cet
hebdomadaire avec le ministre et titré « Darmanin au défi de l’islam ».
Les questions sont pertinentes, les réponses au mieux décevantes et même, pour
une question essentielle, accablante.
Darmanin formule
globalement des lieux communs de « l’islamiquement correct » et des
considérations politiciennes sur l’immigration sans proposer des solutions
crédibles.
Mais l‘accablant, c’est
que, manifestement, soit il ne comprend pas, soit il fait semblant de ne pas
comprendre la question fondamentale sur la loi morale naturelle, l’autre nom de
la loi de Dieu – ou des dieux. Manifestement, la tragédie d’Antigone, un des
legs de la culture grecque, n’a pas nourri sa réflexion, pas plus que la phrase
du Christ sur ce qu’il faut rendre à César et ce qu’il faut rendre à Dieu. Darmanin
se place en effet dans la continuité de l’affligeante réflexion chiraquienne selon
laquelle « il ne peut y avoir de lois au-dessus des lois de la République ».
Ce qui est l’affirmation
commune à tous les régimes totalitaires pour la justification de lois de
circonstances ne respectant pas la loi morale naturelle (à ne pas confondre
avec les lois particulières des religions).
Ainsi, les nombreux
préceptes de la charia islamique ne sont-ils pas tous en harmonie avec la loi
naturelle et sont-ils même souvent en opposition. Ainsi des châtiments et des
lois du mariage.
En revanche, les lois républicaines (les lois de « César »)
de banalisation de l’avortement sont-elles en rupture avec la loi de dieu, avec
la loi de la conscience morale naturelle du « tu ne tueras pas ».
C’est Antigone qui respecte la loi morale et divine inscrite
en sa conscience en voulant donner une sépulture digne à son frère. C’est le
tyran Créon qui viole la loi morale en édictant une loi d’interdiction.