jeudi 17 décembre 2020

Le « progressiste » Macron et ses « bouleutes » : ils sont vraiment cinglés !

Alors que, ce jour, avant de déjeuner, je terminais ces lignes, on me fait part de la nouvelle de la coronarisation virale d’Emmanuel Macron. Comme il est encore jeune et entouré de bons médecins, ce sera certainement bénin. Assurément moins grave, selon ses critères, que la colonisation, certes virile, de l’Algérie qu’il a jadis, au mépris de la vérité, qualifié de « crime contre l’humanité ». Sans inquiétude pour sa santé, je ne vois donc pas la nécessité de modifier ce que j’ai écrit.

 

De même que le divin Néron se piquait de culture grecque, notre Micro-Néron, grand gourou de la pensée progressiste, a réalisé le tour de force – ou plutôt le tour de farce – d’avoir réintroduit en ce début du XXIe siècle, une pratique de la Boulé de l’antique Athènes. Rappelons brièvement que la Boulé désignait, à l’origine, dans les cités grecques, le conseil exécutif des bouleutes élu par l’assemblée des citoyens. Et puis, dans l’Athènes de la décadence démocratique s’instaura la pratique de désigner les bouleutes par tirage au sort. Pratique aux antipodes du principe de compétence et qui soulevait aussi bien la commisération du grand Aristote que l’ironie cinglante d’un Aristophane.

Mais quoi de mieux pour des hommes au pouvoir que de faire émettre des opinions par des incompétents et de les instrumentaliser pour leurs visées politiciennes ? C’est la manœuvre que Micro-Néron s’efforce de réaliser sans vergogne.

Il a fallu, en effet, avoir simultanément beaucoup de culot et un grand mépris de la démocratie pour faire tirer au sort les cent cinquante participants de la Convention citoyenne sur le climat. Comme si la désignation par le hasard de cet échantillon de citoyens appelés à se prononcer sur la politique climatique de la France n’était pas totalement aux antipodes de l’idéologie « progressiste » scientifique, positiviste, saint-simonienne dont se targue habituellement le prince de l’incompétence qui préside, hélas, aux destinées de notre vieux pays.

La plupart des malheureux « cent cinquante » sont désormais fiers comme Artaban. Par les techniques habituelles de manipulation des lois de la dynamique des groupes, les écolos macronisés leur ont fait avaler ce qu’ils voulaient leur faire avaler et ils sont désormais bien persuadés qu’ils ont apporté des idées novatrices à la citoyenneté climatique. Beaucoup déjà rêvent de récompenses républicaines finalement bien méritées…

Cependant Micro-Néron qui a concocté avec ses véritables conseillers les plus chers l’idée de son référendum « attrape-gogos électeurs », rêve, derrière ses grands yeux d’allumé, d’un grand succès plébiscitaire que prolongerait une réélection triomphale. Pas question pour lui de revivre le cauchemar de sa première élection, talonné qu’il était par Marine Le Pen. Or, en 2022, outre celle-ci qui, peut-être, pourrait lui causer encore quelques frayeurs, ne voilà-t-il pas que pourrait surgir aussi quelque redoutable candidat inattendu susceptible de devancer Marine et lui-même ?

Belle surprise ce mardi 15 novembre que la victoire, certes bien méritée, de la si sympathique famille Lefèvre remportant la victoire à la finale de « La France a un incroyable talent ». Arrivée première sur treize candidats pour cette finale, et avec plus d’un tiers des suffrages ! Assurément, nous en sommes persuadés, à la présidentielle, un candidat à l’image de cette famille ou en incarnant les valeurs ferait un beau 33 % dès le premier tour.

Contre cette famille se sont déchaînés les réseaux antisociaux, les barbaries de la haine, du racisme antifrançais, antichrétien, antihumain. Provocation intolérable que son existence même ! Alors, un grand coup de chapeau à toute la famille mais aussi à la productrice de l’émission Ashley Bensimhon qui a déclaré :

« Quand on les a vus pour la première fois, on a tous pensé à « La mélodie du bonheur », le jury était un peu moqueur. Mais vous savez, je suis juive, religion ou pas, j’ai adoré : ce que cette famille a donné est bien au-dessus de tout cela. Depuis le début, les Lefèvre dégagent une harmonie, une conviction et une joie de chanter ensemble que le public a immédiatement appréciés. Qui plus est, à la fin de cette année si dure ! Ce travail en famille, leur bienveillance ont exercé comme une magie… Ils nous ont apporté du bonheur. »