vendredi 27 novembre 2020

Épiscopat : heureuse réaction de la 11° heure !

 

 


Mieux vaut tard que jamais !

Nous avons entendu Mgr de Moulins-Beaufort exprimer sa satisfaction d’avoir « découvert » la procédure du « référé-liberté » devant le Conseil d’État.

La Conférence des Évêques de France (CEF) a ainsi embrayé avec un certain retard à l’allumage sur les référés initialement intentés par l’AGRIF et les institutions religieuses  du catholicisme de conviction s’en remettant à la compétence de son avocat coordinateur, mais encore aussi par d’autres associations.

Après les malheureux mots blessants de l’archevêque de Paris Monseigneur Aupetit, à l’égard des prêtres refusant de se soumettre aux illégitimes et illégaux ukases gouvernementaux d’interdiction de la liberté de célébration publique du Sacrifice de la messe, plusieurs courageux évêques ont exprimé leur soutien aux fidèles, très majoritairement jeunes et de plus en plus nombreux manifestant contre d’insupportables diktats gouvernementaux.

Mais manifestement, c’est le très mauvais et très humiliant jeu de rôle mensonger joué par le duo des dirigeants de l’exécutif qui explique le ressaisissement enfin de Mgr de Moulins-Beaufort. M. Macron et M. Castex se sont en effet conduits à son endroit le premier comme « le gentil flic », l’autre comme « le méchant flic ».

Le premier, ce dernier mardi, rassurait l’archevêque de Reims : bien sûr, le gouvernement allait revenir sur la mesure bête et méchante d’interdiction générale d’une assistance aux messes de plus de trente personnes.

Le second, le surlendemain, confirmait pourtant la mesure discriminatoire et persécutrice. À qui fera-t-on croire que le I° ministre Castex se serait permis de désavouer le président de la République Emmanuel Macron ?

Ou bien alors, cette République, qui est déjà celle d’une radicale inversion des valeurs de la loi naturelle, est devenue aussi le royaume de foutriquet !

Toujours est-il que Mgr de Moulins-Beaufort, par un élémentaire réflexe d’honneur pour lui-même et l’ensemble des fidèles catholiques, ne pouvait pas accepter cette rebuffade. L’épiscopat dans son ensemble s’est déjà tellement aplati depuis un demi-siècle face à des gouvernants imposant les lois de la culture de mort !

Quand, en tant que personne morale, il réagit enfin, fût-ce à la onzième heure, on ne saurait que s’en réjouir... Lire la suite : 

 

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