lundi 14 septembre 2020

Mémoricide médiatique des génocides… sauf un !

 

À propos d’un sondage publié dans un journal du Dimanche, j’ai entendu hier sur France-Inter un commentaire d’exultation sur le fait que désormais une très grosse majorité des adolescents rejetteraient les mensonges négationnistes sur les crimes contre l’humanité du nazisme.

C’est une bonne chose. Point besoin de rappeler ici ce qu’il en fut en effet de la perversion de l’idéologie hitlérienne et de son régime et de la monstruosité de son système génocidaire.

Mais nous devons une fois encore, une fois de plus, constater qu’aucun sondage semblable n’est effectué pour savoir ce que pensent les mêmes jeunes des autres abominations génocidaires perpétrées dans les temps modernes, de la Révolution française à nos jours.

Mais en ont-ils simplement entendu parler ? On leur en parle si peu dans les écoles et les collèges, dans les médias.

En regard du nombre des films et des émissions télévisées sur les crimes du nazisme, combien sur ceux des grandes atrocités perpétrées par la Révolution française et le génocide vendéen, ce génocide « matriciel » selon la très juste expression de l’avocat Gilles-William Goldnadel, le président de France-Israël, dans sa judicieuse préface au livre de notre ami Reynald Secher : « Vendée, du génocide au mémoricide ».

Génocide « matriciel » en effet du génocide dit « arménien », perpétré par les Jeunes-Turcs admirateurs des colonnes infernales et des pontons du modèle jacobin (voir notre livre « Le génocide arménien »).

Qu’enseigne-t-on de cela à nos jeunes ?

Génocide « matriciel » de tous ceux, sans fin, du communisme : de 1917 à nos jours. Quel peut bien être le pourcentage de ces jeunes à qui disent quelque chose ne seraient-ce que les mots de Tchéka, de Loubianka, de Kolyma, de Magadan, d’Holodomor, de Pitesti, de Goulag, de Laogaï, de « révolution culturelle », de Khmers rouges, d’Angkar, de Pol Pot et de son camarade Douch, l’immense tortionnaire du centre de torture S 21 qui vient de décéder paisiblement à Pnom Penh à l’hôpital de « l’amitié khméro-soviétique » ?

Que savent-ils du « pacte des diables », cette histoire de l’alliance entre 1939 et 1940 de Staline et Hitler remarquablement brossée sous ce titre par l’historien britannique Roger Moorhouse ?

Leur enseigne-t-on selon l’expression de Soljenitsyne que le communisme tuait avant que le nazisme ne tue, qu’il n’a cessé de tuer après que le nazisme, enfin, fut mort ?

On aimerait que des sondages nous disent la proportion des adolescents sachant qu’Hitler étant mort, Staline, Mao, Hô, Pol Pot, et les cinquante autres dictateurs bolcheviques ont encore et encore « liquidé » des humains par millions.

Certains pourront nous dire que nous avons déjà souvent développé ces considérations. Certes ! Mais l’amnésie des crimes du communisme, sciemment entretenue, est tellement scandaleuse qu’il nous faut bien, pour nos nouveaux lecteurs, pour les plus jeunes, la dénoncer chaque fois que l’opportunité s’en présente. Inlassablement.

 

Les énormités de Macron utilisées contre lui par Erdogan.

Le dictateur islamiste et pan-ottoman Recep Tayyip Erdogan, en plein délire impérialiste, ne se prive pas de lancer des attaques contre Emmanuel Macron. Mais en l’occurrence, on ne peut que constater que c’est dans les propos de notre affligeant chef de l’État qu’il est allé chercher de quoi alimenter son argumentation antifrançaise.

Quand Erdogan invoque en effet le massacre d’un million de morts (sic !) perpétré par la France en Algérie, il ne fait somme toute que reprendre l’abominable contre-vérité macronarde selon laquelle la colonisation de l’Algérie aurait constitué « un crime contre l’humanité ».

Macron hélas est incapable de répliquer à cet impudent Bachi Bouzouk que c’est de l’abominable colonisation turque et du système d’esclavagisme barbaresque, turco-arabo-musulman, que la France a jadis libéré l’Algérie.

Et que la Turquie ferait bien de reconnaître enfin le génocide des Arméniens et autres chrétiens exterminés sur son territoire.

 

Que les migrants musulmans soient accueillis en pays d’islam !

Les photos des migrants séjournant par milliers sur l’île grecque de Lesbos appellent l’observation suivante : toutes les femmes sont voilées. Il s’agit donc d’une migration sans doute quasi totalement musulmane.

La Turquie menace l’Europe d’en envoyer encore par millions. Or cette migration n’est pas due à la responsabilité européenne. C’est aux riches États musulmans de la péninsule arabique qu’il reviendrait d’accueillir ces migrants, selon les principes de la fraternité islamique.

Mais pour Erdogan, la France ne doit-elle pas aussi devenir un pays d’islam ?