vendredi 18 septembre 2020

L’islamisme à pas toujours plus grands

La vice-présidente de l’UNEF, Maryam Pougetoux, est venue ce dernier jeudi à l’Assemblée Nationale à une audition consacrée au covid 19.

Comme il se doit en ce moment, elle était masquée ; mais surtout, comme il ne se doit pas, elle était voilée sous un « hijab ». Quelques députés (les LR et une élue LREM) se sont émus de cela et ont quitté la réunion dès lors que la présidente de l’audition se refusait à exiger de la camarade islamo-gauchiste de quitter sa vêture provocatrice.

Le « hijab » est en effet avec le niqab, le chador, la burqa, un vêtement emblématique d’une ostentatoire adhésion (ou soumission), non pas à l’islam - dont ce n’est pas, en tant que telle, une exigence fondamentale - mais à l’islamisme, forme extrême de l’islam avec différents degrés d’appartenance jusqu’à ceux du jihad.

Que la camarade islamo-gauchiste Pougetoux ait été désignée vice-présidente de l’UNEF n’a rien de surprenant. Il y a belle lurette, cela remonte à l’après-guerre, que l’UNEF a été noyautée puis conquise par toute la diversité des groupuscules d’extrême-gauche et est devenue une officine toujours diversement mais constamment « collabo ». Non sans querelles entre les différentes officines marxistes-léninistes concurrentes, dans le noyautage des « AG » (Associations Générales) pour en faire leurs « courroies de transmission » en milieu universitaire : groupes staliniens, trotskystes, maoïstes, et des autres mouvances de l’ultra-gauche « antifa » et terroriste.

L’UNEF fut sans cesse une pépinière de collabos des totalitarismes communistes, soviétiques, chinois et autres. Mais depuis l’ère, au milieu du siècle dernier, des collabos du FLN algérien, elle a été aussi de plus en plus traversée par les courants de l’islamo-gauchisme, aujourd’hui notamment incarné par Houria Bouteldja, admiratrice de l‘Algérie esclavagiste barbaresque, et par Assa Traoré de la grande tribu esclavagiste des Soninkés.

Vous le savez, chers lecteurs, j’ai déjà souvent exprimé ou déclaré (sur Radio-Courtoisie) mon désaccord sur l’emploi du terme « séparatisme » pour désigner le phénomène des territoires de plus en plus vastes et nombreux conquis par l’islamisme. « Communautarisme » convient mieux à condition de bien comprendre ce terme dans le sens coranique du mot : « oumma » (la « communauté mère », l’ensemble de l’islam).

Bien plus qu’un séparatisme, l’islamisme est un communautarisme à visée mondiale. Et de même que le communisme avait, et a encore, ses collabos, l’islamisme a les siens, de plus en plus nombreux.

J’étais ces derniers jours en Espagne, en Catalogne plus précisément. J’y observe chaque année la progression de l’oumma : à la Junquera, à Figueras, à Gérone et même à Cadaquès, ville chère à Salvador Dali et à moi-même, la population visiblement musulmane, c’est-à-dire drapée, enturbannée et voilée (plus le masque !) y augmente sans cesse.

Chez nous, l’insécurité augmente partout, à Bordeaux notamment. Les hommes politiques jérémient. Et voilà que les maires écolos, comme les autres, demandent que l’on augmente drastiquement les effectifs de police.

Il serait pourtant intéressant qu’ils exigent la publication des listes des délinquants et leurs noms. Comment peuvent-ils ne pas vouloir faire le moindre rapprochement entre les phénomènes d’immigration et d’insécurité ?

Pour ce qui est de Bordeaux, beau bilan de Juppé !

Mais sans doute comme son maître Chirac, ce dernier ne manquera pas de s’écrier : « Mais comment en est-on arrivé là ? »

 

Afghanistan : les talibans s’apprêtent à revenir au pouvoir…

Ce sera sans doute la conclusion des accords de paix actuellement négociés à Doha (Qatar). Je relève qu’on désigne à nouveau ces talibans comme des « étudiants en religion ». « Talib », il est vrai, signifie « école ».

Je pense à tous nos soldats tombés là-bas et notamment à certains, capturés et atrocement torturés.

Morts pour la France ?

Oui, bien sûr, comme tous les soldats envoyés se battre par nos gouvernements et morts au combat.

Hélas, peut-être aussi trop souvent inutilement sacrifiés.