On n’a certes aucune raison de
regretter les partants mais aucune non plus de se réjouir à priori des
entrants.
Nous aurons vite l’occasion de
commenter les premiers actes du nouveau premier ministre Jean Castex.
Notons seulement pour aujourd’hui
que Gabriel Attal, le nouveau porte-parole, militant acharné de la révolution
sociétale macronienne, c'est-à-dire de l’inversion sociale, est un partisan de
la G.P.A.
Mais venons en tout de suite au
cas du ministre de la justice Eric Dupont-Moretti.
Il a certes été jusqu’ici un avocat
réputé et redouté. Il a peut-être de bonnes idées de réforme des institutions
judiciaires et notamment du parquet. On verra bien.
Mais sur la question de l’immigration,
pour lui essentielle - et elle l’est- puisqu’il y revient tout le temps, il
émet des considérations d’une affligeante médiocrité de conformisme immigrationniste
doublé d’une approche narcissique sur son cas personnel.
Il vient encore en effet pour
la énième fois, de réitérer qu’il est un « sang mêlé » cela parce que
sa mère était italienne !
Et de ce fait, il exècre donc d’autant
plus le Rassemblement National, qui, selon lui, détesterait racistement les
immigrés.
Il a beau rouler des yeux
méchants et se gonfler de l’encolure comme un taureau raciste, dans ce
registre, il est tout simplement, fondamentalement nul et malhonnête.
Car il sait évidemment qu’il y
eut toujours au plus haut niveau du Front National des enfants d’immigrés comme
nos amis, les députés Jean-Claude Martinez, et Jean-Pierre Schenardi ou de
vrais métis de toutes origines comme l’immense penseur, philosophe et
sociologue, le guadeloupéen Jules Monnerot (auteur d’ouvrages essentiels sur la
révolution et sur le communisme). Et que l’épouse de Jean-Marie le Pen est
grecque et celle de Bruno Gollnish, japonaise.
Même si je regrette bien des
positions « sociétales » de Marine le Pen je me devais de dire cela,
sachant bien que son RN n’est pas plus raciste que le FN.
Dupont-Moretti ne peut ignorer
que la question d’importance cruciale pour la France est celle du tsunami
migratoire qui ne cesse de déferler, avec notamment l’importance de sa
composante islamiste.
Mais étrangement, ce bon
juriste ne souffle jamais mot de la charia qui, de plus en plus, est la loi de
territoires sans cesse plus nombreux enlevés à la souveraineté française.
Dupont-Moretti ne peut ignorer la
réalité que vit tout un petit peuple de Français de souche ou issus des
immigrations italiennes, portugaises, espagnoles, polonaises, ou de notre
Indochine ou de tous les autres ruisseaux jetés dans le grand fleuve
gallo-romain. Il ne peut ignorer que tout ce peuple de Français ou de devenus
Français souffre d’une immigration trop souvent islamistement modelée et entretenue
dans l’hostilité à l’intégration dans la culture française.
Libre à Dupont-Moretti d’invoquer
davantage, par grosse ficelle politico-idéologique, son origine « Moretti »
que son origine « Dupont ». Nous, nous nous prénommons Bernard,
Romain, Marie, et cela transcende catholiquement toutes les appartenances
Dupont et toutes les appartenances Moretti.
Il est triste qu’à son âge et
dans sa fonction, Eric Dupont-Moretti en soit encore à jouer sur le fait qu’il
serait un « sang mêlé ». Comme s’il ne devait pas se contenter d’être
un enfant de la latinité, donc de l’universalité et d’être, avant tout, un
Français ?
Enfin, Dupont-Moretti est-il si
idéologiquement aveuglé pour ne pas voir qu’avec Houria Bouteldja et Assa
Traoré l’antiracisme dont il se prévalait n’est désormais devenu qu’un racisme
en sens contraire ?