jeudi 9 juillet 2020

Les changements au gouvernement: le cas Dupont-Moretti


On n’a certes aucune raison de regretter les partants mais aucune non plus de se réjouir à priori des entrants.

Nous aurons vite l’occasion de commenter les premiers actes du nouveau premier ministre Jean Castex.

Notons seulement pour aujourd’hui que Gabriel Attal, le nouveau porte-parole, militant acharné de la révolution sociétale macronienne, c'est-à-dire de l’inversion sociale, est un partisan de la G.P.A.

Mais venons en tout de suite au cas du ministre de la justice Eric Dupont-Moretti.

Il a certes été jusqu’ici un avocat réputé et redouté. Il a peut-être de bonnes idées de réforme des institutions judiciaires et notamment du parquet. On verra bien.

Mais sur la question de l’immigration, pour lui essentielle - et elle l’est- puisqu’il y revient tout le temps, il émet des considérations d’une affligeante médiocrité de conformisme immigrationniste doublé d’une approche narcissique sur son cas personnel.

Il vient encore en effet pour la énième fois, de réitérer qu’il est un « sang mêlé » cela parce que sa mère était italienne !

Et de ce fait, il exècre donc d’autant plus le Rassemblement National, qui, selon lui, détesterait racistement les immigrés.

Il a beau rouler des yeux méchants et se gonfler de l’encolure comme un taureau raciste, dans ce registre, il est tout simplement, fondamentalement nul et malhonnête.

Car il sait évidemment qu’il y eut toujours au plus haut niveau du Front National des enfants d’immigrés comme nos amis, les députés Jean-Claude Martinez, et Jean-Pierre Schenardi ou de vrais métis de toutes origines comme l’immense penseur, philosophe et sociologue, le guadeloupéen Jules Monnerot (auteur d’ouvrages essentiels sur la révolution et sur le communisme). Et que l’épouse de Jean-Marie le Pen est grecque et celle de Bruno Gollnish, japonaise. 

Même si je regrette bien des positions « sociétales » de Marine le Pen je me devais de dire cela, sachant bien que son RN n’est pas plus raciste que le FN.

Dupont-Moretti ne peut ignorer que la question d’importance cruciale pour la France est celle du tsunami migratoire qui ne cesse de déferler, avec notamment l’importance de sa composante islamiste.

Mais étrangement, ce bon juriste ne souffle jamais mot de la charia qui, de plus en plus, est la loi de territoires sans cesse plus nombreux enlevés à la souveraineté française.

Dupont-Moretti ne peut ignorer la réalité que vit tout un petit peuple de Français de souche ou issus des immigrations italiennes, portugaises, espagnoles, polonaises, ou de notre Indochine ou de tous les autres ruisseaux jetés dans le grand fleuve gallo-romain. Il ne peut ignorer que tout ce peuple de Français ou de devenus Français souffre d’une immigration trop souvent islamistement modelée et entretenue dans l’hostilité à l’intégration dans la culture française.

Libre à Dupont-Moretti d’invoquer davantage, par grosse ficelle politico-idéologique, son origine « Moretti » que son origine  « Dupont ». Nous, nous nous prénommons Bernard, Romain, Marie, et cela transcende catholiquement toutes les appartenances Dupont et toutes les appartenances Moretti.

Il est triste qu’à son âge et dans sa fonction, Eric Dupont-Moretti en soit encore à jouer sur le fait qu’il serait un « sang mêlé ». Comme s’il ne devait pas se contenter d’être un enfant de la latinité, donc de l’universalité et d’être, avant tout, un Français ?

Enfin, Dupont-Moretti est-il si idéologiquement aveuglé pour ne pas voir qu’avec Houria Bouteldja et Assa Traoré l’antiracisme dont il se prévalait n’est désormais devenu qu’un racisme en sens contraire ?