vendredi 8 mai 2020

Mon blog en temps d’épidémie – 8 mai 2020


« La révolution ne s’est pas contentée de faire tomber des têtes, depuis elles tournent » (Joseph de Maistre)
« Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés » (Les animaux malades de la peste, Jean de La Fontaine)

Ces stocks de masques que l’on détruisait encore au mois de mars.
Buzyn, Macron, Philippe et les autres : ils sont aux abois !

Le scandale est immense. Il ne fait que débuter. Et si c’est Le Monde, le journal officieux de la république et si proche du pouvoir, qui commence à le dévoiler, c’est que l’on sait déjà, depuis plusieurs jours, dans les milieux du gouvernement et de la politique et des médias, que c’est désormais, à ce jour du moins, le plus grand scandale de la république macronienne. Un scandale qui porte sur des milliers de morts !

Ainsi, alors que déjà, à la fin du mois de mars, l’épidémie du coronavirus avait entraîné des centaines de décès, au ministère de la Santé dirigé par madame Agnès Buzyn, on continuait à faire détruire des stocks de millions de masques ! Et les soignants en ressentaient une tragique pénurie. Rappelons qu’en effet, de 2001 à 2020, le nombre de masques stockés était passé de 1,4 milliard à 117 millions avec une accélération de la destruction au cours des trois dernières années. Beau travail en vérité de la gouvernance macronarde !

Et, on continuait fin mars à brûler les derniers stocks ! Quelle belle harmonie, comme si souvent, du centralisme jacobin et de la plus crasse bêtise bureaucratique ministérielle.

Bien sûr, les intérêts mènent le monde et sans doute y a-t-il là un début d’explication de l’interdiction ahurissante des médicaments préconisés par le professeur Raoult, et que prescrivaient les médecins depuis 40 ans. Mais, pour ce qui est de la destruction de nos stocks de masques, on ne peut imaginer qu’elle aurait pu être décidée sciemment afin d’en faire racheter d’autres. Ce serait trop monstrueusement criminel.

Cette considération n’exonère en rien les dirigeants, responsables de cette destruction aux conséquences terribles, d’une immense culpabilité.

Qui ne le sait, ayant ce qu’il fallait de tests de dépistage et de stocks de masques, les gouvernements de Corée du Sud et de Taïwan n’ont pas eu à imposer à leurs peuples des confinements totalitaires entraînant, comme chez nous, tant de décès de personnes âgées et la terrible catastrophe économique qui ne fait que commencer ?

Mais, au plus haut niveau de l’État français, messieurs Macron et Philippe, et dame Buzyn, sont les premiers coupables de cette immense aberration. On ne pourra refuser aux Français les procès dans lesquels ils devront répondre de leurs décisions. Le temps doit en effet se terminer de la suffisance, de la vanité, de l’orgueil manifesté par cet insupportable donneur de leçons en toutes choses qu’est l’actuel président de la République. Il est, au plus haut niveau, le responsable de la criminelle incurie gouvernementale.

Le confinement imposé totalitairement pour pallier aux manques de moyens sanitaires a entraîné la mort dans la solitude et le désespoir de milliers de personnes âgées. Il entraîne d’ores-et-déjà un immense effondrement économique et donc social qui n’a eu de pire que les ravages des derniers conflits.

Monsieur Macron s’est indécemment campé dans une posture flambarde de chef de guerre. Mais sa politique de santé, mise en œuvre par des incompétents ajoutant leur incompétence à la sienne, a bel et bien causé un désastre.

Hélas, il n’en tirera pas tout de suite la conclusion qu’il faudrait. Mais celle-ci pourrait bien s’imposer. Sa démission pourrait être une bonne chose pour la France.