mercredi 18 mars 2020

Plus facile sur les plages que dans les « quartiers » !


Ce mercredi 13 heures, sur France-Inter, le porte-parole des commissaires de police, interrogé sur le respect des mesures de confinement, répond que certaines populations ne semblent pas vouloir s’y conformer. Il évoque, sans donner plus de précisions, ce que, dans le langage politico-sociologico-médiatique, on appelle les « territoires » et les « quartiers ». Certes, tout le monde comprend…

Mais le journaliste qui l’interroge, par une étrange réserve, ne lui demande pas combien de procès-verbaux ont été dressés et d’amendes recueillies.

Même en période de viralité coronarienne, la loi républicaine semble devoir s’appliquer différemment selon les populations… Question, peut-être, de dangers autres que viraux pour les policiers ?

Au fait, si on nous a beaucoup parlé, depuis plus d’une semaine, de la fermeture des églises, qu’en a-t-il été ce dernier vendredi de celle des mosquées ?

À ce qu’il m’a semblé, comme on a pu le lire dans Ouest-France, la loi s’est exercée avec rigueur contre les promeneurs sur les plages finistériennes. Nombreux peut-être, mais, à l’évidence, sans promiscuité. À la maison les Bretons ! Ce sont les bigorneaux qui doivent être contents…

Mais, règlement, règlement, sans l’auto-certification de l’attestation sur l’honneur d’une petite marche à but curatif, pas question de laisser vagabonder au vent du large quelques Bretons de cette sale graine de Chouans. Aujourd’hui, à la maison et, s’il le faut, demain, en prison !

Castaner trouvera toujours pour les confiner quelques confinis – il y en a dans tous les métiers ! – heureux de ne pas devoir tenter d’appliquer dangereusement la loi dans les « territoires ».

C’est que, antiracisme oblige, faudrait tout de même pas confondre le méchant coronavirus avec la légitime coranophilie.