Ce
mercredi 13 heures, sur France-Inter,
le porte-parole des commissaires de police, interrogé sur le respect des
mesures de confinement, répond que certaines populations ne semblent pas
vouloir s’y conformer. Il évoque, sans donner plus de précisions, ce que, dans
le langage politico-sociologico-médiatique, on appelle les « territoires » et les « quartiers ». Certes, tout le monde comprend…
Mais
le journaliste qui l’interroge, par une étrange réserve, ne lui demande pas
combien de procès-verbaux ont été dressés et d’amendes recueillies.
Même
en période de viralité coronarienne, la loi républicaine semble devoir
s’appliquer différemment selon les populations… Question, peut-être, de dangers
autres que viraux pour les policiers ?
Au
fait, si on nous a beaucoup parlé, depuis plus d’une semaine, de la fermeture
des églises, qu’en a-t-il été ce dernier vendredi de celle des mosquées ?
À
ce qu’il m’a semblé, comme on a pu le lire dans Ouest-France, la loi s’est exercée avec rigueur contre les
promeneurs sur les plages finistériennes. Nombreux peut-être, mais, à
l’évidence, sans promiscuité. À la maison les Bretons ! Ce sont les
bigorneaux qui doivent être contents…
Mais,
règlement, règlement, sans l’auto-certification de l’attestation sur l’honneur
d’une petite marche à but curatif, pas question de laisser vagabonder au vent
du large quelques Bretons de cette sale graine de Chouans. Aujourd’hui, à la
maison et, s’il le faut, demain, en prison !
Castaner
trouvera toujours pour les confiner quelques confinis – il y en a dans tous les
métiers ! – heureux de ne pas devoir tenter d’appliquer dangereusement la
loi dans les « territoires ».
C’est
que, antiracisme oblige, faudrait tout de même pas confondre le méchant coronavirus
avec la légitime coranophilie.