Parti doublement
collabo, et du communisme et du nazisme par le fait du pacte criminel
Hitler-Staline de 1939, le parti communiste français aura cent ans à la fin de
cette année. C’est en effet dans la dernière semaine de 1920 que les léninistes
s’emparèrent du parti socialiste S.F.I.O lors du congrès de Tours pour le
transformer en parti communiste français (P.C.F).
Trois ans auparavant, le
26 octobre 1917 (dans le calendrier orthodoxe), le 7 novembre dans le
calendrier grégorien, la révolution léniniste avait triomphé à Saint Pétersbourg.
La veille même de la réussite
du coup d’état, Lénine avait confié à Félix Dzerjinski la mission de créer la
Tchéka, la police politique la plus massivement tortionnaire et massacreuse qui
ait jamais été, et la plus durable aussi puisqu’elle a subsisté, sous différents
sigles (G.P.U, N.K.V.D, K.G.B, F.S.B), certes moins exterminatrice, jusqu’à
notre époque, où, le président Poutine, qui fût colonel du K.G.B, réunit les « anciens »
dans le grand salon d’honneur de la « Loubianka » pour honorer la
mémoire de Dzerjinsk sous le grand tableau qui le représente.
Dans les souterrains de
cet immeuble entièrement organisé dès 1918 pour le fonctionnement de la
terreur, de la torture et des exécutions, cinq millions de russes furent
assassinés en application des ukases de Lénine puis de Staline. Cependant que
des dizaines de millions d’autres allaient être exterminés dans les exécutions
de masses, les famines, et que plus de quatre millions encore allaient périr
parmi les dix- huit millions de déportés dans les camps du « goulag »
créé par la Tchéka.
C’est le 5 mars 1940 que
les membres du Politburo du Parti Communiste de l’U.R.S.S appliquèrent un ordre
ultra secret de Staline de fusiller à Katyn et autres lieux de mise à mort, 14 700
officiers polonais faits prisonniers lors de l’invasion de la Pologne à l’ouest
par les nazis, à l’est par les soviétiques. Double invasion chaudement approuvée
par le parti communisme français.
C’est en décembre 1979
que les dirigeants de Chrétienté-Solidarité lancèrent l’appel du comité pour le
boycott international des jeux olympiques à Moscou prévus l’année d’après. C’est
en janvier 1980 qu’ils le diffusèrent massivement, réunissant le 28 avril
suivant au palais de la Mutualité à Paris une très grande réunion de
dénonciation des crimes contre l’humanité du Communisme avec des représentants
des résistances partout dans le monde.
Chrétienté-Solidarité
milita alors pour la constitution d’un tribunal international destiné à faire
le procès de ces crimes.
Quelques années plus
tard à la Mutualité, le 9 novembre 1997, soixante-dix ans et deux jours après
la victoire léniniste en Russie, Chrétienté-Solidarité organise une grande
journée symbolique de ce que devrait être le nécessairement très long procès par
tribunal international constitué pour juger d’un siècle de crimes contre l’humanité
du communisme. Avec plus de cent millions de morts et des victimes innombrables
dans tant de pays.
Il y fut jugé du cas emblématique français du traître Georges Boudarel, le
commissaire politique tortionnaire ayant sévi au camp 113, au service du
Vietminh en Indochine.
Les survivants de ce
camp y furent dans la même proportion que ceux d’Auschwitz.
Mais, scandaleusement,
Boudarel, bénéficiant de hautes complaisances n’avait pas été poursuivi par la « justice »
française.
Le tribunal pour l’honneur
et la mémoire fut présidé par le grand avocat, héros de la seconde grande
guerre et de la résistance, Maître Jean-Baptiste Biaggi. On y entendit
longuement quelques uns des rares survivants comme l’ambassadeur Charles
Jeantelot et l’illustre commandant Ivan Tommasi. Il revint à Maître Biaggi de
prononcer une sentence pour l’histoire de condamnation du criminel Boudarel à l’indignité
nationale.
Fin 2020, le Parti
communiste français doublement collabo, inconditionnel des gigantesques crimes
de Staline, aura cent ans.
Le comité en cours de
constitution pour la vérité sur un siècle de communisme organisera notamment la
journée de mémoire qui s’impose en France.
Le procès international
des crimes contre l’humanité du communisme demeure une nécessité pour l’histoire.
Premiers appelants : Bernard Antony, président de chrétienté solidarité président de l’Agrif
Marek Jurek, député
polonais au parlement européen, ancien président de la Diète.