mercredi 18 décembre 2019

Stop à la prise en otages bolchevique des Français, stop à la décomposition sociétale macronienne


Quoi qu’il en puisse advenir, la réforme des retraites macronienne est d’ores-et-déjà un immense échec, aboutissant si elle est poursuivie sans refonte complète, à la mise en place de régime différenciés selon les âges des salariés. Somme toute, comme le développe limpidement André Noël dans son bulletin, un système pour les jeunes qui commenceront à travailler en 2022-2023, un autre pour leurs aînés.


Ce sera « à travail égal, retraite inégale », ce qui n’empêchera pas la survivance, durablement, de la plupart des régimes spéciaux. Voilà la tambouille à laquelle aboutit pour l’heure la réforme de la triade Macron-Philippe-Delevoye.


À propos de ce dernier, tout le petit monde patronal et syndical acquis au révolutionnarisme sociétal, se met à le regretter : il est si compétent, si dialoguant, si affable… En fait, tous semblent désormais déplorer que Jean-Pierre Delevoye ait commis la lourde étourderie de ne pas tout déclarer de ses multiples fonctions, bénévoles ou rémunérées, avec des effets susceptibles de le placer dans des conflits d’intérêts. Que n’avait-il pensé à confier cette tâche à quelque assistant méticuleux ? Mystère de cet homme trop occupé ?


En fait de mystère, et dans un ordre plus ésotérique, nous relevons ainsi que nul ne reproche à Jean-Pierre Delevoye de n’avoir pas déclaré son appartenance à la franc-maçonnerie du Grand Orient de France. En quoi cela doit-il demeurer secret ? En son temps, le grand ministre de l’Intérieur socialiste, Jules Moch, qui, lui, cassant en fin 1948 les grèves insurrectionnelles de la CGT et évita peut-être une prise de pouvoir communiste, n’avait pas pareil scrupule. C’était, il est vrai, dans un contexte ou la IIIe Internationale communiste condamnait férocement l’appartenance à la maçonnerie (cf : notre livre « Communisme 1917-2017 »).


Toujours est-il qu’aujourd’hui la calamiteuse gouvernance macro-philippienne a débouché d’une part sur la réémergence visible d’un syndicalisme bolchevique d’une CGT toujours tenue par ses noyaux dirigeants communistes, en tête desquels Laurent Brun, le patron du syndicat des cheminots, mimétiquement léniniste avec sa moustache et sa barbiche et sa férocité idéologique.


Mais face à de pareils personnages, Jules Moch, ancien combattant héroïque de la guerre, grand résistant, père d’un fils tué par la Gestapo, n’avait pas d’état d’âme. Il fourrait dans le même sac Hitler et Staline et avant d’être un franc-maçon, il était avant tout un patriote et il appelait traître, un traître et saboteur, un saboteur.


Or, aujourd’hui, le moment n’est plus où la CGT appelait à voter pour Macron (élection présidentielle de 2017), Peppone Martinez et Lénine Brun prennent en otage les Français. Ils coupent les alimentations électriques non seulement de dizaines de milliers de foyers mais aussi de cliniques et hôpitaux et d’entreprises vitales. Ils affaiblissent encore plus notre économie déjà si mal en point après des années de braderie de nos industries et de notre agriculture.


Pour faire face à ce retour en force du révolutionnarisme bolchevique favorisé par la cécité macronnarde, certains dans la mouvance « marcheuse » s’illusionnaient dans l’alternative CFDT chantant « Tu es le sauveur Berger ». Somme toute le choix de la révolution « sociétale » contre la révolution « sociale » archéo-communiste. Car les positions de la CFDT eurocratophile, immigrationniste, mondialiste, acquise à la culture de mort du « meilleur des mondes » ne sont pas moins fondamentalement, anthoropologiquement révolutionnaires que la vieille idéologie communiste stalinienne qui n’a sur elle que l’avance d’au moins cent millions de morts.


Voilà le beau résultat d’un demi-mandat de Macron, certes précédé de toutes les « déconstructions » des régimes précédents !


Mais pour l’heure on est en attente du surgissement des chefs politiques et syndicalistes libres qui auront la détermination de s’opposer à plus longtemps de prise en otage des pauvres gens qui ont vitalement besoin de leurs moyens de transports habituels et des entreprises qui ne veulent pas, après tant d’autres, déposer leur bilan. Et ne l’oublions pas la paralysie des transports et de l’énergie a jadis souvent entraîné des morts.

L’espérance française ne passe ni par le carcan social bolchevique, ni par la déliquescence sociétale macronienne !