vendredi 13 décembre 2019

Brexit Hurra !

Cette fois, enfin, la voie est libre pour la proclamation, le 31 janvier prochain, d’un Brexit sans appel.

Boris Johnson a conduit le parti conservateur à une éclatante victoire aux élections législatives : 365 députés conservateurs, 203 travaillistes (sur 650 sièges). Large majorité donc pour le Premier Ministre. Et le soutien au Brexit n’a sans doute pas été la seule raison de la cuisante défaite du leader travailliste anarcho-marxiste et immigrationniste Jeremy Corbyn.

Sous réserve d’analyses ultérieures, il semble bien que nombre des électeurs qui votaient traditionnellement pour le Labour  s’en soient détournés en raison de l’immigrationnisme forcené de Corbyn. Johnson a su observer cela et adapter son discours dans une ligne autre que celle en faveur du « grand remplacement ». On verra bien si sa politique en la matière sera conforme à ses discours.

Par ailleurs, ne nous illusionnons pas trop sur l’avenir du Royaume-Uni. La décomposition de la société est plus avancée encore que chez nous. Le « meilleur des mondes » du génial visionnaire Aldous Huxley s’y est instauré avec quelque avance sur notre pays.

Quoi qu’il en soit « God save the queen ».

·       Algérie : toujours la vieille mafia fellagha
Comme cela était prévisible, « l’élection présidentielle » ce dernier jeudi en Algérie, n’a pas été du goût de l’immense majorité du peuple algérien.

Une « mascarade », comme l’ont hurlé, le lendemain, des centaines de milliers d’Algériens, à Alger et dans toutes les grandes villes du pays.

L’« heureux élu », si l’on peut dire, s’appelle Abdelmajid Tebboune. Âgé de 74 ans, il a toujours été un des personnages de la nomenklatura fellagha, ancien Premier Ministre  de Bouteflika.

Il est intéressant, et même émouvant, de noter que sur les centaines de pancartes brandies à Alger par les manifestants, presque toutes les inscriptions étaient en français. Sur l’une, on pouvait lire : « Tous les pays ont une mafia, en Algérie, c’est la mafia qui a un pays ».

Bien sûr, toutes les forces du régime avaient été mobilisées pour pousser les électeurs dans les bureaux de vote. Mais, malgré cela, la participation n’a pas atteint le 40 %. Il y avait 5 candidats, interchangeables, tous sortis du même moule fellagha. Tebboune, sans doute le préféré de l’armée, a obtenu… 58 % de ces 40 %, soit à peine un peu plus de 23 % des inscrits.

Quoi qu’il en soit, ce sont 60 % des Algériens que le régime n’a pu faire voter.

L’avenir de l’Algérie est dans cette réalité.