Cette
fois, enfin, la voie est libre pour la proclamation, le 31 janvier prochain, d’un
Brexit sans appel.
Boris
Johnson a conduit le parti conservateur à une éclatante victoire aux élections
législatives : 365 députés conservateurs, 203 travaillistes (sur 650
sièges). Large majorité donc pour le Premier Ministre. Et le soutien au Brexit
n’a sans doute pas été la seule raison de la cuisante défaite du leader
travailliste anarcho-marxiste et immigrationniste Jeremy Corbyn.
Sous
réserve d’analyses ultérieures, il semble bien que nombre des électeurs qui votaient
traditionnellement pour le Labour s’en
soient détournés en raison de l’immigrationnisme forcené de Corbyn. Johnson a
su observer cela et adapter son discours dans une ligne autre que celle en
faveur du « grand remplacement ». On verra bien si sa politique en la
matière sera conforme à ses discours.
Par
ailleurs, ne nous illusionnons pas trop sur l’avenir du Royaume-Uni. La décomposition
de la société est plus avancée encore que chez nous. Le « meilleur des
mondes » du génial visionnaire Aldous Huxley s’y est instauré avec quelque
avance sur notre pays.
Quoi
qu’il en soit « God save the queen ».
· Algérie :
toujours la vieille mafia fellagha
Comme
cela était prévisible, « l’élection présidentielle » ce dernier jeudi
en Algérie, n’a pas été du goût de l’immense majorité du peuple algérien.
Une
« mascarade », comme l’ont hurlé, le lendemain, des centaines de
milliers d’Algériens, à Alger et dans toutes les grandes villes du pays.
L’« heureux
élu », si l’on peut dire, s’appelle Abdelmajid Tebboune. Âgé de 74 ans, il
a toujours été un des personnages de la nomenklatura fellagha, ancien Premier
Ministre de Bouteflika.
Il
est intéressant, et même émouvant, de noter que sur les centaines de pancartes
brandies à Alger par les manifestants, presque toutes les inscriptions étaient
en français. Sur l’une, on pouvait lire : « Tous les pays ont une
mafia, en Algérie, c’est la mafia qui a un pays ».
Bien
sûr, toutes les forces du régime avaient été mobilisées pour pousser les
électeurs dans les bureaux de vote. Mais, malgré cela, la participation n’a pas
atteint le 40 %. Il y avait 5 candidats, interchangeables, tous sortis du même
moule fellagha. Tebboune, sans doute le préféré de l’armée, a obtenu… 58 % de
ces 40 %, soit à peine un peu plus de 23 % des inscrits.
Quoi
qu’il en soit, ce sont 60 % des Algériens que le régime n’a pu faire voter.
L’avenir de l’Algérie
est dans cette réalité.