mardi 31 décembre 2019

Après tout, quand même, du fond du cœur, bonne année !


On peut évidemment penser à tout l’aspect « bling-bling » de bien des fêtes du nouvel an, au conformisme de la plupart des souhaits de bonne année, à la superficialité voire à l’hypocrisie probable de tant de vœux. 
 
On ne saurait non plus oublier combien cela est dérisoire par rapport à l’étendue effroyable de la réalité du mal sur le monde, en regard duquel on peut avoir quelquefois tendance à ne pas suffisamment voir celle des œuvres du vrai, du beau, du bien. 

Mais à y bien réfléchir, il y a moins d’indécence dans les célébrations et les vœux du nouvel an que dans beaucoup de réveillons d’un Noël sciemment déchristianisé.

Et il y a eu tant de bonnes traditions à se perdre dans notre modernité souvent si triste, qu’il ne faut pas bouder celle qui, au moins, fait enfin surgir une fois l’an quelques mots de gentillesse dans la bouche de certains d’ordinaire bien fermées. Et quelquefois, cela peut aller plus loin, débouchant sur une instauration de rapports de bonne sociabilité.

Et pour nous, qui ne souhaitons pas forcément la bonne année à tout le monde si ce ne peut être de tout notre cœur, comment n’en défendrions-nous pas l’heureuse coutume ?

Mais nous savons bien aussi qu’il y aurait quelque légèreté à adresser ces deux mots à ceux auxquels on ne peut d’abord que souhaiter le courage et l‘espérance et le soutien de leurs proches et vrais amis. C’est à ceux-là que nous pensons d’abord.

Et à tous les autres lecteurs de ce blog, bonne et sainte année !