Cela nous semble évident :
le gouvernement macronien est beaucoup plus à l’aise pour continuer dans la
voie de la culture de mort de la révolution « sociétale » que pour
faire aboutir une réforme sociale.
La révolution sociétale,
simultanément révolution de déconstruction nationale, se poursuit depuis un
demi-siècle au moins avec la loi Veil permettant l’interruption de vie d’enfants
privés de leur droit de naître ; avec la loi Taubira de dénaturation du
mariage du couple humain de l’homme et de la femme ; avec la banalisation
hypocrite de l’euthanasie et sa légalisation à terme ; avec les
manipulations de l’humain sous couvert de « bioéthique ».
En résumé, des lois
dites sociétales nous acheminant vers un très inhumain « meilleur des
mondes ».
Face à cela, hélas,
malgré des réactions de défense de la vie, malgré les immenses rassemblements
de la Manif pour tous, la majorité des Français, totalitairement conditionnés,
scolairement, culturellement, médiatiquement, ne réagit guère.
En revanche, on le voit,
ils sont beaucoup plus réactifs face à des réformes sociales il est vrai sans
doute mal élaborées. Or l’évolution de la démographie et de l’économie imposera
pourtant la nécessité d’une réforme des retraites et notamment des régimes
spéciaux.
Mais l’actuel
gouvernement présente fort mal un projet flou et le défend encore plus mal. Or,
encore une fois, la révolution sociétale voulue aussi bien par l’ensemble de la
gauche que par une droite culturellement et moralement subvertie nécessite
pourtant des réformes économiques et sociales.
Comment ne reculerait-on
pas globalement l’âge de départ à la retraite ? Car n’y a-t-il pas de
moins en moins de naissances, donc inéluctablement, à moyen terme, de moins en
moins d’actifs pour payer les retraites de ceux qui ne travaillent plus ?
Voilà la réalité. « Les
faits sont têtus », aimait dire Charles Maurras.