On ne peut qu’approuver
François lorsque, au Japon, le seul pays à ce jour atrocement frappé par les
deux bombes atomiques jetées sur Nagasaki et Hiroshima, il appelle à un absolu
rejet de l’arme nucléaire par toutes les nations.
À ce jour, huit États la
possèdent : les États-Unis, la Russie, la France, le Royaume-Uni, la
Chine, l’Inde, le Pakistan, Israël.
D’autres aspirent à s’en
doter, et d’abord l’Iran.
François exige que son
abandon ne soit pas conditionné par le principe de réciprocité, autrement dit
ne pas attendre un consensus de tous pour s’en déposséder.
C’est évidemment sur ce
point que l’appel de François peut paraître quelque peu irréaliste. Car cela
revient à imaginer que le Pakistan islamiste pourrait consentir à son abandon
alors que l’ennemi indien et Hindou la détiendrait toujours ; à imaginer
de même que la féroce Chine communiste pourrait s’en séparer tant que l’Inde,
la Russie, les États-Unis ne l’auraient pas fait… Et ainsi de suite.
Une seule solution
concrète peut donc être imaginée : la réunion au Vatican des représentants
de ces huit États autour de François pour aboutir à une simultanéité de
renoncement.
Ce serait la plus
extraordinaire partie de poker de l’histoire. Il faut bien le rusé François pour
la mettre sur pied et la faire aboutir.