Le terme de « déconstruction »
renvoie à l’idéologie de ceux qui se définissaient comme des « déconstructionnistes »
ou encore des « déconstructivistes » et s’employèrent à une œuvre de
démolition de toutes les réalités et valeurs fondamentales de la civilisation :
personne humaine, famille, société, culture.
Citons ici Wilhem Reich
et Herbert Marcuse, les maîtres à penser de Daniel Cohn-Bendit, les Sartre et
les Althusser, les Bourdieu et les Dérida…
La déconstruction a
inspiré les lois dites « sociétales », les lois de dissolution
sociale de la culture de mort de la loi Veil aux lois dites de « bioéthique »,
à la fois antibio et antiéthiques.
Sur cette dissolution
nationale et sociale que nous avons désignée dès 1980 comme « le génocide
français », l’islam s’engouffre et se développe.
Avec la dialectique
consistant à mettre en contraste de l’islamisme jihâdiste, ou « islam
mains rouges », un islam « patte blanche », censé être une
religion de paix et de tolérance, l’islam progresse.
Avec cela se développe
toute une désinformation politico-médiatique visant à accréditer l’existence
dans notre pays d’un racisme antimusulman.
Ainsi, ce jour, à la une
du quotidien « Aujourd’hui en France » l’annonce d’une « étude
inédite commandée par le gouvernement » selon laquelle « 40 % des
musulmans déclareraient avoir subi ces cinq dernières années des comportements
racistes ».
Point n’est besoin d’être
un grand expert des manipulations sondagières pour vérifier que ceci relève d’une
énorme baliverne. Qu’entend-on au juste par comportement raciste ? Et ce
comportement a-t-il entraîné des actes ou des propos racistes une ou plusieurs
fois en cinq ans ?
Au fait, ces musulmans
se déclarant à 40 % victimes du racisme sont-ils des européens, des arabes, des
turcs, des noirs, des asiatiques du Proche-Orient, du Moyen-Orient ou de l’Extrême-Orient ?
Comment donc les
méchants racistes peuvent-ils les identifier ? Nous militons pour notre
part avec plusieurs musulmans convertis au christianisme, catholiques comme
notre ami Christophe Bilek ou évangéliques comme notre ami Saïd Oujibou, et
nous sommes aussi en grande amitié avec des musulmans chiites, des Iraniens,
fidèles du Shah, ayant fui le régime des ayatollahs.
Aucun de tous ces
derniers ne nous dit avoir subi chez nous quelque comportement raciste que ce
soit. Quels sont donc ceux qui se plaignent de pareille chose ?
Si évidemment, on
appelle « comportement raciste » celui de policiers de toutes races
contrôlant des individus suspects ou coupables d’agissements illégaux et
dénonçant ces contrôles comme motivés par de la soi-disant « islamophobie »,
alors le soi-disant antiracisme peut se donner libre cours dans les
déformatrices et malhonnêtes interprétations de la réalité.
***
J’écoutais hier matin
sur France-Inter un docte chroniqueur antiraciste expliquer que si l’on avait
dénombré en France en 2018 mille délits antichrétiens pour cent
anti-islamiques, cela s’expliquait bien par le petit nombre des musulmans et
des mosquées dans notre pays.
Comme s’il y avait
aujourd’hui en France dix fois plus de chrétiens que de musulmans !
Chose
que chacun peut analyser à la lumière de son expérience personnelle. Comme si
le nombre de personnes à pratiquer en France les observances islamiques était
très inférieur à celui des chrétiens pratiquants !
Quant aux attentats
contre les personnes et les biens, s’il y a eu certes celui misérablement
perpétré à la mosquée de Bayonne par un forcené dont on ne s’est pas empressé d’évoquer
qu’il pouvait être un déséquilibré – ce qui s’est avéré – comment ne pas
observer que le terrorisme jihâdiste a assassiné en France des juifs, des
chrétiens, des policiers, personnes de toutes origines, rien de tel n’a été le
fait d’autres groupes idéologiques ou religieux.
Bien sûr, l’immense
majorité des musulmans en France, français ou d’origines étrangères, réprouve
totalement le terrorisme et n’aspire qu’à un ordre social déconnecté de la
charia totalitaire.
Mais la réalité demeure
et même s’affirme toujours plus de ce que, comme nous l’avons écrit jadis dans « L’islam
sans complaisance » et comme vient de le rappeler l’islamologue et
philosophe Rémi Brague, membre de l’Institut, « entre l’islam et l’islamisme
il y a différence de degrés, pas de nature ».
C’est cette réalité que
nombre de penseurs musulmans veulent aujourd’hui faire heureusement évoluer par
la liberté d’une lecture critique du Coran et des Hadîths et par la séparation de leurs convictions et de
leur vie du carcan de la charia. Mais hélas un Emmanuel Macron, comme d’ailleurs
la plupart de nos évêques n’en sont pas encore à comprendre cela !
PS : Au fait, comment ce sondage a-t-il été réalisé ? Comment les personnes interrogées ont-elles été sélectionnées ? Par leur nom ? Mais les statistiques ethniques ne sont-elles pas interdites en France ? Et leur a-t-on demandé s'ils étaient musulmans ou non ? Et combien de personnes ont été interrogées ? Sont-elles représentatives de la majorité des musulmans en France (et non de France), et en fonction de quels critères "religieux" les a-t-on choisies ?
PS : Au fait, comment ce sondage a-t-il été réalisé ? Comment les personnes interrogées ont-elles été sélectionnées ? Par leur nom ? Mais les statistiques ethniques ne sont-elles pas interdites en France ? Et leur a-t-on demandé s'ils étaient musulmans ou non ? Et combien de personnes ont été interrogées ? Sont-elles représentatives de la majorité des musulmans en France (et non de France), et en fonction de quels critères "religieux" les a-t-on choisies ?