mercredi 16 octobre 2019

Le problème, ce n’est pas tant le voile, c’est de dévoiler la réalité de l’islam !



La question du « port du voile islamique », et plus particulièrement de la vêture de drap noir empaquetant presque totalement la femme, soulève une fois encore d’effervescents débats dans le monde politico-médiatique. Ils sont, hélas, marqués par une formidable ignorance quasi générale de ce qu’est l’islam.

D’abord, pour ce qui est du voile des femmes, la question n’est abordée dans le Coran que dans 2 versets de la sourate XXIV (31 et 60) et dans 3 versets de la sourate XXXIII (53, 55 et 59). Le plus explicite est ce dernier :

« Ô Prophète !
Dis à tes épouses, à tes filles
Et aux femmes des croyants
De se couvrir de leurs voiles :
C’est pour elles le meilleur moyen
De se faire connaître
Et de ne pas être offensées »

Dans bien des pays d’islam et à certaines époques, ceci n’a pas été considéré comme un impératif majeur.

L’intellectuel musulman « islamologue », Tariq Ramadan, longtemps enseignant invité de nombreuses grandes universités (Bruxelles, Oxford, Institut catholique de Toulouse,…) et de l’Institut du Monde Arabe à Paris, précisait notamment ceci dans son livre Les musulmans dans la laïcité : « L’islam entre difficilement dans les limites de l’acception du mot « religion ».

Son frère, Hani ramadan, écrivait : « L’islam touche autant l’espace public que la sphère privée (…). Il est religion et État, foi et loi, doctrine et mode de vie ; il comprend dans son système les principes  d’un gouvernement et aussi des prescriptions de guerre, appelant les croyants au combat pour défendre leurs droits » (Bulletin du Centre islamique de Genève, décembre 1999).

Une lecture non superficielle du Coran et des Hadiths corrobore cela. Sans cesse d’ailleurs y revient l’injonction d’Allah : « Obéissez à Allah, obéissez à Muhammad son prophète ». L’obéissance à Muhammad s’est traduite, après les époques d’écriture du Coran et des Hadiths, par l’élaboration de la loi islamique, la charia. Celle-ci est intégralement fondée sur l’exemplarité des gestes et des commandements du prophète  tels que rapportés dans les Hadiths et la sunna (tradition).

L’Arabie saoudite sunnite ou l’Iran chiite, pays modèles des deux grandes branches de l’islam, en appliquent strictement dans leurs lois les injonctions en matière de justice, et notamment :

- la lapidation des femmes adultères
- la décapitation des criminels
- la mise à mort des apostats
- l’amputation d’une main des voleurs
- la flagellation (souvent mortelle) pour les buveurs d’alcool ou coupables de délits divers.

Quant au non-respect du port du voile,... Lire la suite :

http://www.lagrif.fr/s-informer/nos-communiques/171-le-probleme-ce-n-est-pas-tant-le-voile-c-est-de-devoiler-la-realite-de-l-islam