lundi 2 septembre 2019

Massacre de Villeurbanne : les incohérences du procureur… et les contradictions du droit d’asile


À propos de l’individu afghan qui, à Villeurbanne, a assassiné ce dernier samedi un jeune homme de 19 ans et blessé huit autres personnes dont trois grièvement, le procureur de Lyon Nicolas Jacquet a d’abord révélé que son premier signalement sur le sol français datait de 2009 « alors qu’il était mineur » ; précisant ensuite : « Il est connu sous deux noms et trois dates de naissance le créditant de l’âge de 33, 31 et 27 ans et n’aurait pas d’antécédents judicaires ».

Or c’est l’âge de 33 ans qu’il a retenu. Dans ce cas, l’assassin n’étant évidemment pas mineur en 2009 !

Il n’a pas non plus précisé comment deux noms pouvaient coïncider avec trois dates de naissance. Mystère afghan et mystère de notre droit d’asile… 

Selon le procureur, l’assassin tenait « des propos teintés de religion mais tellement décousus et si peu structurés qu’il est difficile à ce stade de l’évaluation d’en déduire un profil terroriste ». Il semblerait donc que pour ce procureur, le terrorisme ne puisse être compatible avec l’irrationnalité… 

Ce qui est tout de même très irrationnel, c’est que l’assassin, après avoir pu se balader à son gré en Italie, en Allemagne, en Norvège, au Royaume-Uni, ait pu encore disposer en France de l’hébergement dans un foyer pour demandeurs d’asile.

Les  Afghans qui ont servi d’interprètes et de conseillers à nos soldats n’ont pas tous eu cette chance ! Ils ont été ignominieusement abandonnés à leur sort, les visas pour la France leur ayant été refusés.

Décidément, la préférence pour nos ennemis est devenue une constante de l’État français. Je me propose de revenir sur cela ultérieurement.