Elle cause, elle cause,
la gamine. Ou plutôt, on la fait causer, toujours plus et partout.
Et de plus en plus, il
semble évident qu’elle y prend du plaisir.
Elle est totalement
rentrée dans le rôle que ses manipulateurs lui ont dévolu. Aussi, elle se sent partout
chez elle : à l’Élysée, au Vatican, à l’ONU. Désormais rien ne l’arrête. Ainsi,
à l’ONU, a-t-elle engueulé ce pauvre Macron qui s’est trouvé dans la situation
de l’arroseur arrosé, lui qui se croyait encore le plus jeune des jeunes. Eh oui,
Macron, les enfants sont impitoyables, tu le savais pas, t’en as pas. L’ingrate
Greta, que tu avais si bien accueillie à Paris, eh bien, chez les onusiens,
elle t’a traité comme un « vieux con ».
Et voilà qu’on parle de
lui refiler le prix Nobel, à la gosse.
Alors, elle ne va plus
se sentir, s’imaginant déjà pouvoir lancer sur les cinq continents des myriades
et des myriades de jeunes contre les séniles et les préséniles coupables de
tous les génocides climatiques.
Cela me rappelle
plusieurs choses :
-
Pas
si loin de nous, la révolution culturelle lancée contre les caciques du parti
communiste chinois par le père Mao aussi rusé que monstrueusement
exterminateur. Et les gamins qui brandissaient son bouquin, si admirés de tous
nos Sartre et Althusser, et de Bernard-Henri Lévy, en venaient à organiser des
banquets révolutionnaires anthropophages où ils déchiraient à pleines dents
leurs vieux cons de profs. Il fallut
toute l’armée rouge pour en zigouiller quelques milliers et remettre les autres
au boulot. Greta eût fait une bonne et très massacreuse petite garde-rouge
avant de se faire expédier en quelque camp du Laogaï.
-
Mais
Greta, cette nénette évidemment fabriquée, conditionnée, manipulée me rappelle plus
encore le célèbre golem de Prague (XVII° siècle) kabbalistiquement créé, quasi
ex-nihilo, par des rabbins très instruits, au nombre de dix (un « myniam »)
pour pourchasser les ennemis de leur peuple. Las, le Golem se mit vite à
déconner, faisant les pires bêtises, échappant bientôt totalement à leur
contrôle. Ce fut très difficile pour les sages d’Israël de l’envoyer rejoindre
le néant d’où ils l’avaient imprudemment tiré.
Ce sera peut-être aussi
difficile pour en finir avec les golemeries de Greta. D’autant que François,
son cher « papécolo », du genre des vieux soumis qui l’admirent et qu’elle
supporte, l’appuie de toutes forces, histoire d’être lui aussi, comme Johnny,
une idole des jeunes.
Certes, d’autres encore,
et surtout les medias, vont continuer pendant quelque temps de jouer la carte
Greta.
Mais il en est pourtant,
et non des moindres, qui n’apprécient pas que puisse continuer longtemps le jeu
du golem avec la marionnette Greta. Ils s’appellent Erdogan, Poutine, Trump,
Modi, Xi.
Cela dit, quelques
questions : qui donc a lancé Greta, qui la finance, qui paie ses voyages,
qui écrit ses discours ? La question est trop rarement posée. Nous nous efforcerons
d’y répondre.