On
se souvient de l’assassinat de madame Ghislaine Marchal. Percée de coups avant
de mourir dans sa cave, elle avait pu écrire de son sang, sur la porte « Omar
m’a tuer », désignant ainsi son jardinier comme coupable.
Le
ministre de l’Écologie, François de Rugy, quant à lui est traqué par Mediapart
pour avoir notamment, lorsqu’il était président de l’Assemblée Nationale, fait
servir à ses invités (relations politiques ou copains ? That is the
question !) de somptueux repas avec, entre autres, des homards qualifiés
de « géants », accompagnés de quelques bouteilles mieux que simplement
« bonnes ». En bref, des agapes peut-être parfaitement républicaines
mais jugées un peu trop dispendieuses et de motivation suspecte pour les agents
de Mediapart.
À moi la
déontologue !
Devant
les attaques qui pleuvent, le sieur Rugy, pour manifester son grand désintéressement
aux avantages de sa précédente haute fonction, a tenu à faire savoir que pour
sa part, il n’aimait ni le homard, ni le pinard.
Comme
si cela allait arranger son cas ! En plus il n’est donc ni gourmand ni n’aime
manger et boire ce qu’il fait servir à ses invités. Est-il possible d’être plus
c… !
Et,
ça ne s’invente pas, voilà que pour se défendre, il a demandé à consulter la déontologue de l’Assemblée. Comme d’autres
à tous moment consultent leurs psychologues. Je ne savais pas qu’existait cette
nouvelle profession : déontologue.
Sans doute, en notre époque où se référer à la morale est quelque peu vieux jeu
et incongru, est-elle appelée à se répandre. Gageons que l’on verra bientôt
apparaître des « psycho-socio-déontologue » diplômés des plus hautes « ayescoules ».
À ne pas confondre avec les paléontologues qui jusqu’à présent sont plutôt
employés au muséum d’histoire naturelle. Mais certains jeunes de la profession
pourraient bien trouver des débouchés dans la politique. Ainsi pour l’étude de cas
tels ceux de Nathalie Loiseau ou de Vincent Larcher.