Que
se passerait-il si des « binationaux » algéro-français brandissant
des drapeaux français déferlaient au cœur d’Alger et des autres grandes villes
d’Algérie pour « fêter », avec les formes motorisées de la fantasia,
une victoire de l’équipe de France de fouteballe ? Et si, un très grand
nombre des plus excités de ces supporters s’avisaient de briser des vitrines,
de piller les magasins et d’incendier des dizaines de voitures ? Et si, de
plus, cela se produisait le jour de la célébration de la fête nationale
algérienne ?
On
imagine sans mal les réactions :
-
des Algériens bien sûr, qui d’ailleurs ont été très fellaghalement éduqués à
commémorer ce jour (1er novembre 1954) sans aucune repentance de ce qu’en
fut l’atroce réalité, à savoir des assassinats de pieds-noirs et de musulmans
patriotes français,
-
de la police et des autorités judiciaires algériennes : les casseurs et
incendiaires, de surcroît jugés comme traîtres puisque brandissant des drapeaux
français, ne seraient pas prêts de sortir de prison avant des mois, des années
et peut-être pas vivants…
Mais
c’est bien la peine pour l’État français d’organiser un beau défilé du 14
juillet avec notre admirable armée et d’inaugurer la veille à Cherbourg le
premier d’une série de sous-marins ultra-perfectionnés alors que tant de rues
sont livrées à la faune de casseurs, de pillards et d’incendiaires algériens
brandissant, conquérants, leurs drapeaux.
On
imagine comment seraient traités de pareils transgresseurs de la paix civile en
Russie, aux États-Unis, en Israël ou au Japon…
La
politique qui s’impose à l’égard de ces vandales tient en deux mots : « dedans ! »,
puis « dehors ! ». D’abord « dedans », c’est-à-dire « au
trou » après les justes condamnations qui s’imposent pour saccages, vols
et incendies. Ensuite « dehors », c’est-à-dire à leur sortie de
prison le renvoi dans leur si prospère Algérie de tous ceux parmi ces délinquants
ayant la nationalité algérienne, étant donné que dans les cas très fréquents de
doubles nationalité, ils doivent être déchus de la nationalité française.
Quand
donc s’exprimera à la tête de l’État la détermination d’en finir avec les
barbares de « Nique la France » ?