Poursuite
de la révolution « sociétale »
La distinction du « social »
et du « sociétal » est pour ainsi dire parachevée.
Les politologues et autres
commentateurs blablatent à l’infini sur la question de savoir si Macron et
toute sa macronnerie gouvernent plus ou moins à droite, à gauche ou au centre.
Ça occupe les chaines en continu, or, la plupart sont bien incapables de
définir clairement ce qu’ils mettent sous le terme de droite. Nous, nous le
savons : ce sont les valeurs de la loi naturelle explicitées dans le
Décalogue et appliquées à la politique : Dieu, respect de la vie et de la
création, patrie, famille, justice sociale.
Elles ont toujours été le
fondement de la droite authentique qu’ont le plus limpidement représenté au
XIXème et jusqu’à la première grande guerre les catholiques sociaux (et des
protestants aussi) et depuis, les mouvements, électoraux ou non, de réaction à
la désintégration de la société et de la nation.
Cette droite authentique a été
hélas reléguée à n’être plus qu’une « droite hors les murs » pour
reprendre l’expression de Patrick Buisson, c'est-à-dire hors des partis et des
institutions, donc sans guère d’influence sur les pouvoirs et pas beaucoup sur
la société. Mais puisque « hors les murs », une droite non
prisonnière, une droite de la liberté, une droite de l’insoumission à l’inversion
nihiliste des valeurs de la révolution « sociétale » et de
conservation sociale.
La révolution « sociétale »
portée ou approuvée par toute la gauche et par presque toute la pseudo-droite,
trop acceptée aussi sur des plans essentiels malgré quelques résistances de quelques
uns, dans le mouvement lepeniste, la révolution sociétale donc, c’est la voie
de la déconstruction de notre patrie et de l’occident en général. Jalonnée chez
nous par les lois Veil Taubira, Léonetti et bientôt la P.M.A. sans père en
attendant la GPA pour complaire à la clique LGBT. Et n’oublions pas les lois de
désintégration nationale de l’idéologie antiraciste.
Aujourd’hui, la tâche la plus
nécessaire dans l’ordre politique est la reconstruction d’une authentique droite
sociale. Face à la révolution sociétale que continue le gouvernement macronien
avec l’appui de toutes les gauches et droites unies dans la même acceptation du
génocide de notre peuple.
De
l’I.V.G. vers l’infanticide
Et voilà que maintenant le
gouvernement a décidé de faire voter un nouveau texte d’extension de la loi
Veil autorisant l’avortement jusqu’à la fin de la 14ème semaine de
grossesse. Dès la conception, l’embryon est un être humain. Mais à la 14ème
semaine, c’est un enfant déjà formé dont il s’agit, de plus en plus sensible à
bien des choses et notamment à la souffrance.
Dernièrement, dans la page « sciences »
du Figaro du vendredi 31 mai un important article était consacré au cas de la
petite Saybie, née en Californie après une césarienne nécessaire, seulement au
5ème mois de grossesse (23 semaines) et pesant 245 grammes. Sauvée,
sans atteinte grave après cinq mois de soins.
À 14 semaines dans le sein de
sa mère, tous les médecins et professionnels de santé savent bien que Saybie
était déjà un bébé, tout petit certes mais un bébé. Que l’on pourra désormais
tuer légalement. L’avortement est certes le meurtre de l’être humain qu’est l’embryon
mais à 14 semaines, la mise à mort de cet embryon par avortement peut être
appelé « infanticide ».