jeudi 13 juin 2019

France : esquisse d’état des lieux


Poursuite de la révolution « sociétale »

La distinction du « social » et du « sociétal » est pour ainsi dire parachevée.
Les politologues et autres commentateurs blablatent à l’infini sur la question de savoir si Macron et toute sa macronnerie gouvernent plus ou moins à droite, à gauche ou au centre. Ça occupe les chaines en continu, or, la plupart sont bien incapables de définir clairement ce qu’ils mettent sous le terme de droite. Nous, nous le savons : ce sont les valeurs de la loi naturelle explicitées dans le Décalogue et appliquées à la politique : Dieu, respect de la vie et de la création, patrie, famille, justice sociale.

Elles ont toujours été le fondement de la droite authentique qu’ont le plus limpidement représenté au XIXème et jusqu’à la première grande guerre les catholiques sociaux (et des protestants aussi) et depuis, les mouvements, électoraux ou non, de réaction à la désintégration de la société et de la nation.

Cette droite authentique a été hélas reléguée à n’être plus qu’une « droite hors les murs » pour reprendre l’expression de Patrick Buisson, c'est-à-dire hors des partis et des institutions, donc sans guère d’influence sur les pouvoirs et pas beaucoup sur la société. Mais puisque « hors les murs », une droite non prisonnière, une droite de la liberté, une droite de l’insoumission à l’inversion nihiliste des valeurs de la révolution « sociétale » et de conservation sociale.

La révolution « sociétale » portée ou approuvée par toute la gauche et par presque toute la pseudo-droite, trop acceptée aussi sur des plans essentiels malgré quelques résistances de quelques uns, dans le mouvement lepeniste, la révolution sociétale donc, c’est la voie de la déconstruction de notre patrie et de l’occident en général. Jalonnée chez nous par les lois Veil Taubira, Léonetti et bientôt la P.M.A. sans père en attendant la GPA pour complaire à la clique LGBT. Et n’oublions pas les lois de désintégration nationale de l’idéologie antiraciste. 
Aujourd’hui, la tâche la plus nécessaire dans l’ordre politique est la reconstruction d’une authentique droite sociale. Face à la révolution sociétale que continue le gouvernement macronien avec l’appui de toutes les gauches et droites unies dans la même acceptation du génocide de notre peuple.

De l’I.V.G. vers l’infanticide

Et voilà que maintenant le gouvernement a décidé de faire voter un nouveau texte d’extension de la loi Veil autorisant l’avortement jusqu’à la fin de la 14ème semaine de grossesse. Dès la conception, l’embryon est un être humain. Mais à la 14ème semaine, c’est un enfant déjà formé dont il s’agit, de plus en plus sensible à bien des choses et notamment à la souffrance.


Dernièrement, dans la page « sciences » du Figaro du vendredi 31 mai un important article était consacré au cas de la petite Saybie, née en Californie après une césarienne nécessaire, seulement au 5ème mois de grossesse (23 semaines) et pesant 245 grammes. Sauvée, sans atteinte grave après cinq mois de soins.

À 14 semaines dans le sein de sa mère, tous les médecins et professionnels de santé savent bien que Saybie était déjà un bébé, tout petit certes mais un bébé. Que l’on pourra désormais tuer légalement. L’avortement est certes le meurtre de l’être humain qu’est l’embryon mais à 14 semaines, la mise à mort de cet embryon par avortement peut être appelé « infanticide ».