mercredi 15 mai 2019

Macron : substitution de candidature, détournement d’élection !


Allez Loiseau, courage, plus qu’une dizaine de jours à tenir et la dure épreuve sera finie !

On apprend ce matin que Macron a fait tirer à 60 000 exemplaires pour cette élection « européenne » une affiche avec sa photo. Comme si c’était lui la tête de liste ! Pas question donc de la bobine de Loiseau qui, dit-on, ne cesse pas, comme la Castafiore dans Tintin, de se regarder dans son miroir. Se rengorgeant souvent de dépit courroucé, ne se trouve-t-elle pas aussi belle que Macron ?

En clair, cette pauvre Loiseau en a marre d’être prise pour une potiche. Mais qu’elle se rassure, c’est tout de même elle qui sera élue. Elle pourra alors se reposer dans la fonction de parlementaire européen dont elle se gardera d’avoir une conception par trop héroïque. Peut-être siègera-t-elle assidument mais on la verra sans doute plus dans les immeubles de Strasbourg et de Bruxelles qu’allant constater sur le terrain les dégâts des traités de libre échange et les abominations de l’islam jihâdiste.

Mais pour l’heure, c’est bien Macron qui effectue l’entourloupe d’une sorte de substitution de candidature. Voter pour la liste de la REM, ce sera voter pour lui bien que non candidat réel !

Lui qui utilise souvent le concept « d’imaginaire » pratique ainsi un véritable détournement d’élection.

Comme tous ceux qui n’ont que le mot de démocratie à la bouche, il en piétine allègrement la règle du jeu la plus élémentaire en détournant l’élection en un vote de fait sur sa personne.

À grand risque, il est vrai. Car si la liste oiseuse dont il est la véritable tête ne l’emporte pas, comme cela est bien possible, alors ce sera pour lui une claque, un désaveu dont il ne se remettra pas. L’imagine-t-on après pareil échec aller faire le mariole auprès de Trump, de Xi ou de Poutine ?

Le général De Gaulle, lui, avait tiré, par sa démission immédiate, les conséquences de la défaite du oui au référendum de 1968.

Si le 26 mai la liste faussement Loiseau réellement Macron est battue, nul ne comprendrait que Macron ne fasse pas de même, car ce serait de toute façon sa fin.