Le dictateur communiste chinois Xi Jinping séjourne en France à l’invitation
du président Macron. On ne saurait reprocher cela à ce dernier tant les relations
économiques et politiques avec la Chine sont aujourd’hui d’une importance majeure
pour tous les pays d’Europe comme pour les États-Unis et la plupart des nations
du monde.
En revanche, alors que
Macron, Merkel, Juncker et tous les autres eurocrates ne cessent de s’en
prendre aux quatre pays du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, Tchéquie et Slovaquie)
et souvent aussi à l’Autriche, pour de soi-disant atteintes à la démocratie et
aux droits de l’homme, ils se gardent bien d’interpeller sérieusement la Chine
sur les effroyables réalités de son carcan totalitaire et notamment : la
destruction génocidaire du Tibet, la persécution anti-catholique aggravée
depuis le soi-disant accord liberticide avec le Vatican ; l’élimination
continue des personnalités déplaisant à Xi ou réclamant un minimum de liberté
politique ou culturelle.
Le fanatique ottomaniaque Erdogan vient pour sa part d’annoncer
que la vénérable et splendide ex-basilique Sainte-Sophie, voulue au IV° siècle
par l’empereur Constantin, allait être réaffectée au culte musulman. Transformée
en effet en mosquée après la conquête de Constantinople, elle avait été
désaffectée en 1934 par Mustafa Kemal puis transformée en musée.
Cette décision du
dictateur turc va avec l’amplification hystérique de ses menaces successives
contre différents États coupables d’une insuffisance de soumission à l’islam. Alors que le dernier territoire
sous le joug de l’État islamique vient de tomber, - mais non tous ses soutiens
tribaux et ses ramifications terroristes – il faut rappeler que, plus
massivement encore que les pays arabes complices (Arabie, Qatar, etc…), c’est
la Turquie d’Erdogan qui en a longtemps constitué la base de soutien logistique
et de fourniture d’armement, appuyant toute sa stratégie terroriste.
La Turquie, qui est
toujours officiellement membre de l’OTAN, a été longtemps une alliée précieuse
pour Israël avant d’appuyer le Hamas. Elle est aujourd’hui en excellente
entente avec Poutine et pas seulement pour raisons de gazoduc et avec Xi pour raisons
de « route de la soie ». Elle peut réactiver à tout moment les menées
de l’État islamique.
La grande manifestation à Londres, ce samedi, contre le « Brexit »
est le dernier événement en date de la stratégie de son évitement à tout prix mise
en œuvre par les milieux dirigeants de la « City » et leurs
politiciens affidés au sein des partis et du Parlement.
Étant donné les enjeux
économiques colossaux mais aussi politiques du Brexit, on imagine aisément l’âpreté
des oppositions et aussi que les « coups tordus » ne doivent pas
manquer entre adversaires mais également entre les faux amis.
Nul doute que des livres
sortiront bientôt sur les dessous des cartes du Brexit ou du non-Brexit, et sur
les motivations et manœuvres de la tenace Theresa May.
PS : tous les abonnés de Reconquête peuvent lire
aujourd’hui ma recension du très beau livre de réflexion et de poésie mystique « Jésus-Christ
ou les robots » de Véronique Lévy. Celle-ci sera notre invitée mercredi
dans la seconde partie de notre émission de Radio-Courtoisie avec Cécile
Montmirail, Jeanne Smits et Guillaume de Thieulloy.