L’ultime utilisation par la
gérontocratie FLN-ALN de la momie du sieur Bouteflika depuis longtemps gaga, ne
fait peut-être que retarder l’explosion de la bombe à retardement algérienne
dont nous avons depuis longtemps annoncé la menace.
Déjà moitié mort, moitié vivant,
presque aussi rafistolé et siliconé que la charogne de Lénine sous son
mausolée, la momie Bouteflika devrait servir encore à donner un peu de temps
aux vieux fellaghas et aux islamistes en embuscade pour négocier une
transformation digne de celle préconisée dans le film « Le Guépard » :
« il faut que tout change pour que rien ne change ».
Plus que jamais, l’histoire et
la réalité de l’Algérie sont extraordinairement soumises à la désinformation,
aux occultations, aux mensonges.
Cela, bien que des centaines de
milliers de « franco-algériens » aillent et viennent au fil des mois
entre les deux pays aussi fermé aux journalistes et aux informateurs que les
pays communistes. La vérité, c’est qu’on a su bien peu de chose sur les tenants
et les aboutissants des dernières manifestations contre la 5ème « candidature » de Bouteflika.
La vérité, c’est qu’on nous a
présenté et qu’on nous prédit un « printemps algérien » avec la même
légèreté que jadis pour les « printemps arabes ».
En revanche, ce qui relève d’une information sûre,
c’est la dégradation visible de la situation économique et sociale, c’est
l’accroissement du chômage, c’est la révolte d’une grande partie de la jeunesse,
qu’elle soit « islamiste » ou au contraire aspirant à une société
libérée du carcan de la charia.
Mais presque tous regardent
vers la France, beaucoup persuadés qu’ils doivent en continuer la conquête,
d’autres qu’elle leur appartient de plein droit en raison du « crime
contre l’humanité perpétré par le colonialisme » ainsi que le leur a
enseigné lamentablement Emmanuel Macron.
Seule hélas, une trop petite
minorité sait ce qu’il en fut de la réalité de l’Algérie barbaresque sous
férule ottomane, avec son système esclavagiste.