La lecture de la double
page consacrée ce jour à François dans le Figaro par le très informé Jean-Marie
Guénois me confirme ce que j’ai pu écrire la semaine dernière.
Je note surtout le
passage concernant la question de l’homosexualité éludée dans la communication
sur ces journées de Rome consacrées à la pédophilie.
On y donne les chiffres
allant à l’appui de mon affirmation selon laquelle les actes de pédophilie sont
majoritairement le fait d’hommes sur de jeunes garçons, à savoir 80 %.
Qu’on se reporte donc à
ce que j’ai écrit : la stratégie consistant à banaliser l’homosexualité
dans l’Église en regard de l’abomination pédophile s’effondre. Oui, on lit
bien, 80 % des délits de pédophilie ont relevé d’actes de nature (ou plutôt de
contre-nature) homosexuelle.
La manœuvre dialectique
de François et de ses proches a heureusement subi un échec « hétérotélique ».
Le triste Frédéric Martel a eu beau, avec son bouquin Sodoma, magnifier l’importance
de la connivence homosexuelle dans l’Église, François n’en pourra tirer aucun
argument pour sa légitimation libérale.
Or voilà que juste après
la réduction à l’état laïque qu’il a dû enfin se résoudre à infliger à son ami
M. Mac Carrick une nouvelle affaire le touche de près. C’est celle de son cher
protégé Gustavo Zanchetta. Le premier prêtre qu’il nomma évêque en 2013, peu
après son élection.
Or, accusé d’homosexualité
active et d’agressions sexuelles par des anciens séminaristes, Mgr Zanchetta s’était
réfugié en Espagne. Nonobstant tout cela, François le fit ensuite venir à Rome
pour lui confier selon Guénois « un poste de gestion très important au
Vatican ».
Or voici que la justice
argentine, celle du propre pays de François, est désormais saisie par les
plaintes de plusieurs victimes du cas de son ami Mgr Zanchetta.
François a beau appeler
à une « véritable purification de l’Église », ce sont désormais à
tous les niveaux et dans d’immenses secteurs de l’Église que l’on demande que l’Église
soit purifiée des amis de François et peut-être de François lui-même.