Les gens sages qui
réfléchissent sur les événements citent souvent, avec quelques variantes dans
les mots, l’aphorisme de Bossuet : « Dieu se rit de ceux qui pleurent sur les conséquences dont ils ont
chéri les causes ».
M. Macron se démène
comme un beau diable de VRP pour placer la camelote de son grand débat et en
contrôler la dynamique des groupes. Il fait non seulement en sorte que les
questions les plus graves touchant à la survie de la France ne soient pas
abordées ou soient diluées, mais il se garde bien aussi de convier à réfléchir
sur les causes de l’effondrement français que sa politique parachève.
Mais sur cela, à l’évidence,
l’ensemble de la classe politique, hormis la droite nationale, qui n’a jamais
été au pouvoir, ne lui cherche pas querelle. Or, comment peut-on essayer de
soigner les maladies les plus graves, potentiellement mortelles, sans même
essayer de diagnostiquer leurs causes ?
Or, bien sûr, ce ne sont
pas que les gouvernants de gauche qui portent d’accablantes responsabilités. Les
actes politiques de ceux de la fausse droite n’ont pas été moins criminels. Ainsi
ceux de M. Giscard d’Estaing et de son premier ministre Chirac. Contentons-nous
ici de rappeler la catastrophique loi sur le regroupement familial, énorme
pompe aspirante de l’immigration.
Quant à la loi Veil de
banalisation de l’élimination des bébés à naître par avortement, ne fut-elle
pas aussi le fait de ces deux-là ?
J’ai pu écrire dès 1980
que l’immigration et l’avortement, expressément voulus par la pseudo-droite,
étaient les deux vecteurs essentiels de ce que je désignais alors comme le génocide
français.
Mais qui, aujourd’hui,
dans la sphère gélatineuse de l’entrelacs gaucho-droitier et jupéto-macronien,
osera rappeler que de Giscard-Chirac en Macron, via Mitterrand, puis Chirac, Sarkozy
et Hollande, il n’y a eu qu’enchaînements de décisions et de lois aux
conséquences tragiques pour notre peuple ?
Et si Macron, par
malheur, durait à l’Élysée, ce que je ne crois pas, alors continuerait le
processus de la dégringolade dans le gouffre de la décadence, démographique,
sociale, politique, économique, culturelle de notre pays.
Je serai naturellement,
ce dimanche, avec les militants et amis de l’AGRIF, et aussi de Chrétienté-Solidarité,
à la Marche pour la vie.
Au plaisir donc de vous
y retrouver nombreux.