vendredi 18 janvier 2019

Dieu se rit de ceux qui pleurent sur les conséquences dont ils ont chéri les causes


Les gens sages qui réfléchissent sur les événements citent souvent, avec quelques variantes dans les mots, l’aphorisme de Bossuet : « Dieu se rit de ceux qui pleurent sur les conséquences dont ils ont chéri les causes ».

M. Macron se démène comme un beau diable de VRP pour placer la camelote de son grand débat et en contrôler la dynamique des groupes. Il fait non seulement en sorte que les questions les plus graves touchant à la survie de la France ne soient pas abordées ou soient diluées, mais il se garde bien aussi de convier à réfléchir sur les causes de l’effondrement français que sa politique parachève.

Mais sur cela, à l’évidence, l’ensemble de la classe politique, hormis la droite nationale, qui n’a jamais été au pouvoir, ne lui cherche pas querelle. Or, comment peut-on essayer de soigner les maladies les plus graves, potentiellement mortelles, sans même essayer de diagnostiquer leurs causes ?

Or, bien sûr, ce ne sont pas que les gouvernants de gauche qui portent d’accablantes responsabilités. Les actes politiques de ceux de la fausse droite n’ont pas été moins criminels. Ainsi ceux de M. Giscard d’Estaing et de son premier ministre Chirac. Contentons-nous ici de rappeler la catastrophique loi sur le regroupement familial, énorme pompe aspirante de l’immigration. 

Quant à la loi Veil de banalisation de l’élimination des bébés à naître par avortement, ne fut-elle pas aussi le fait de ces deux-là ?

J’ai pu écrire dès 1980 que l’immigration et l’avortement, expressément voulus par la pseudo-droite, étaient les deux vecteurs essentiels de ce que je désignais alors comme le génocide français.

Mais qui, aujourd’hui, dans la sphère gélatineuse de l’entrelacs gaucho-droitier et jupéto-macronien, osera rappeler que de Giscard-Chirac en Macron, via Mitterrand, puis Chirac, Sarkozy et Hollande, il n’y a eu qu’enchaînements de décisions et de lois aux conséquences tragiques pour notre peuple ?

Et si Macron, par malheur, durait à l’Élysée, ce que je ne crois pas, alors continuerait le processus de la dégringolade dans le gouffre de la décadence, démographique, sociale, politique, économique, culturelle de notre pays.

Je serai naturellement, ce dimanche, avec les militants et amis de l’AGRIF, et aussi de Chrétienté-Solidarité, à la Marche pour la vie.

Au plaisir donc de vous y retrouver nombreux.