À l’évidence, le régime
macronique de la République en Marche entend nous faire progresser
sociétalement vers toujours plus de dissolution sociale, vers ce que le grand
philosophe belge Marcel de Corte désignait comme une « dissociété ».
À la différence de son
prédécesseur à l’Élysée qui n’est qu’un socialiste tartuffard et jouisseur, Macron,
qu’il faut toujours analyser psychiatriquement autant que politiquement, met
beaucoup d’acharnement, beaucoup de hargne dans cette perspective.
Avec les signes encore,
après bien d’autres, d’une Marlène Schiappa aux attributions depuis hier plus
étendues et la nomination d’un Riester à la « culture », on peut
penser que c’est la première grande République « LGBT and Co » qu’il
voudrait façonner.
Et sa dernière
déclaration, profondément ignoble, contre les mères de familles nombreuses
accrédite cela.
À cette fin d’ailleurs,
il peut abondamment compter sur la plupart des médias où l’on nous déverse
désormais un incessant martèlement de conditionnement pro IVG et de promotion
dominatrice LGBT. Ceci étant évidemment très facilité par la triste réalité d’une
Église catholique peut-être pour longtemps bien moralement et socialement
débilitée par la révélation de son ahurissante inertie face à la multiplication
au long des années des crimes de pédophilie.
Ces crimes pour lesquels
le Christ prévoyait que mieux vaudrait pour leurs auteurs une meule autour du
cou et leur précipitation dans les abîmes…
L’Église, en bien des
lieux par trop décomposée par le développement pestilentiel de cercles de connivence
gay et idéologiquement LGBT. Résistance heureusement de l’objection de
conscience face à l’IVG et à l’euthanasie de nombre de médecins et soignants,
enfin défendus par l’épiscopat dynamisé par le courageux archevêque de Paris,
Monseigneur Aupetit.
Mais contre eux, c’est
désormais tout un déchaînement de la haine, de la barbarie totalitaire de la
culture de mort. Ainsi ce matin, roulant de l’aéroport de Toulouse à chez moi,
vers 13 h 40, je tombe sur une émission sur France-Inter consistant à faire
raconter par des femmes les terribles obstacles qu’elles ont dû affronter pour
pouvoir enfin avorter après avoir été humiliées par des médecins « orgueilleux »,
« odieux », « moralistes ».
Arrivant chez moi, la
dernière que j’écoute raconte combien elle a dû se battre, avec l’appui de sa
mère et de ses copines, et de son « copain de l’époque » pour se
faire avorter, disons, d’un encombrement de onze semaines.
Le salaud de médecin qui
lui avait fait une première écographie ne l’avait-il pas félicitée de ce qu’elle
aurait un beau bébé. Et le pire, c’est qu’il lui avait fait voir « le truc »
dans son vagin. Oui, elle a bien dit « le truc ». Mais ce médecin
ignoble ne voulut pas la débarrasser de
ce « truc » (France-Culture 13 h 42).
Elle trouva enfin
heureusement un généreux débarrasseur de « truc ». Mais au ministère
dit de la santé, c’est de l’objection de conscience au meurtre que l’on
voudrait se débarrasser.
Pour laisser place sans
doute aux médecins interrupteurs de la vie. Médecins de la mort. Comme à
Auschwitz ou à la Kolyma…