mercredi 17 octobre 2018

Puisque ce n’est qu’un « truc ».


À l’évidence, le régime macronique de la République en Marche entend nous faire progresser sociétalement vers toujours plus de dissolution sociale, vers ce que le grand philosophe belge Marcel de Corte désignait comme une « dissociété ».

À la différence de son prédécesseur à l’Élysée qui n’est qu’un socialiste tartuffard et jouisseur, Macron, qu’il faut toujours analyser psychiatriquement autant que politiquement, met beaucoup d’acharnement, beaucoup de hargne dans cette perspective.

Avec les signes encore, après bien d’autres, d’une Marlène Schiappa aux attributions depuis hier plus étendues et la nomination d’un Riester à la « culture », on peut penser que c’est la première grande République « LGBT and Co » qu’il voudrait façonner.

Et sa dernière déclaration, profondément ignoble, contre les mères de familles nombreuses accrédite cela. 

À cette fin d’ailleurs, il peut abondamment compter sur la plupart des médias où l’on nous déverse désormais un incessant martèlement de conditionnement pro IVG et de promotion dominatrice LGBT. Ceci étant évidemment très facilité par la triste réalité d’une Église catholique peut-être pour longtemps bien moralement et socialement débilitée par la révélation de son ahurissante inertie face à la multiplication au long des années des crimes de pédophilie.

Ces crimes pour lesquels le Christ prévoyait que mieux vaudrait pour leurs auteurs une meule autour du cou et leur précipitation dans les abîmes…

L’Église, en bien des lieux par trop décomposée par le développement pestilentiel de cercles de connivence gay et idéologiquement LGBT. Résistance heureusement de l’objection de conscience face à l’IVG et à l’euthanasie de nombre de médecins et soignants, enfin défendus par l’épiscopat dynamisé par le courageux archevêque de Paris, Monseigneur Aupetit.

Mais contre eux, c’est désormais tout un déchaînement de la haine, de la barbarie totalitaire de la culture de mort. Ainsi ce matin, roulant de l’aéroport de Toulouse à chez moi, vers 13 h 40, je tombe sur une émission sur France-Inter consistant à faire raconter par des femmes les terribles obstacles qu’elles ont dû affronter pour pouvoir enfin avorter après avoir été humiliées par des médecins « orgueilleux », « odieux », « moralistes ».

Arrivant chez moi, la dernière que j’écoute raconte combien elle a dû se battre, avec l’appui de sa mère et de ses copines, et de son « copain de l’époque » pour se faire avorter, disons, d’un encombrement de onze semaines. 

Le salaud de médecin qui lui avait fait une première écographie ne l’avait-il pas félicitée de ce qu’elle aurait un beau bébé. Et le pire, c’est qu’il lui avait fait voir « le truc » dans son vagin. Oui, elle a bien dit « le truc ». Mais ce médecin ignoble ne voulut pas la débarrasser  de ce « truc » (France-Culture 13 h 42).

Elle trouva enfin heureusement un généreux débarrasseur de « truc ». Mais au ministère dit de la santé, c’est de l’objection de conscience au meurtre que l’on voudrait se débarrasser.
Pour laisser place sans doute aux médecins interrupteurs de la vie. Médecins de la mort. Comme à Auschwitz ou à la Kolyma…