jeudi 16 août 2018

Propositions de débouchés pour l'Aquarius et de solutions aux défis de la tsunamigration


Passionnante rencontre ce 14 août avec un ami militaire venant de rentrer d’une période de plusieurs mois dans notre importante base interarmes d’Abu Dhabi (émirat et capitale fédérale des Émirats Arabes Unis). J’avais lu le matin même un article sur l’immense réussite de Emirates, la compagnie aérienne de Dubaï, dans son choix d’utilisation de l’Airbus A380, le superjumbo dont elle possède 104 appareils sur les 229 en service dans le monde.
Notre ami nous entretient de l’immense richesse des Émirats. Il en est de même du Qatar et du Koweït. Il nous dit les rémunérations incroyables des officiers et soldats pseudo-spécialistes émiratis, quelquefois payés, à grade égal, jusqu’à dix fois plus que les nôtres, mais d’une compétence médiocrissime.
La population des immigrés dans ces pays est considérable, le plus souvent largement plus que celle des autochtones. Ils n’y sont pas toujours traités selon les conceptions occidentales des droits de l’homme. Mais très majoritairement  musulmans (il y a aussi des hindous et des chrétiens), ils sont du moins régis selon la charia et vivent selon leur culture. Or, étant donné la formidable dynamique économique des Émirats et du Qatar et aussi la prospérité du Koweït, on se demande comment les flux des migrations, notamment de celles venant de l’Afrique orientale, ne sont pas orientés vers eux. Nous avons été, depuis longtemps, un certain nombre à rappeler cela.
Lorsqu’on réfléchit un peu sur les données de la géopolitique actuelle, comment ne pas constater l’évidence que l’Arabie saoudite doit être l’espace naturel d’accueil de tout ce que nous appelons « l’islamigration ». Avec son port de Djeddah, La Mecque, et toutes ses installations d’accueil des pèlerins du Hadj est le réceptacle idoine des migrations. Ensuite, par l’autoroute 40, on peut, traversant la péninsule arabique, transporter les migrants jusqu’à la capitale, Ryad, en moins de 10 heures. De là, grâce à d’excellentes voies routières encore vers tous les riches pays du Golfe persique. En voiture, de La Mecque à Bahreïn, Google nous donne un temps de 12 h 43 et de 20 h pour Abou Dhabi. Notons encore que d’Amman en Jordanie à Koweït, le temps de parcours prévisible en voiture est de 13 h 12.
Bien sûr, en autobus ce sera un peu plus long. Mais il est évident que cela ne relève plus du temps des caravanes ! Nul doute que la fraternité musulmane pourra ainsi permettre le meilleur accueil pour l’islamigration

Conclusion de ce qui précède :
Les flux de migrants musulmans vers l’Europe ne relèvent pas d’une nécessité. Les pays du Golfe persique, de même culture islamique, soumis à la même charia, peuvent les accueillir. Vers eux doivent être dirigés les réfugiés et les migrants venus en Turquie, en Jordanie, au Liban.
La vérité, c’est que la tsunamigration islamique, « l’islamigration », est encouragée par des visées de grand remplacement des populations de l’Europe sous couvert de mensongères considérations humanitaires. Or, comme nous venons de le voir, l’islamigration peut être naturellement orientée vers les riches pays de l’islam. La France, l’Italie, l’Espagne, si leurs gouvernements le voulaient, auraient la puissance pour en finir avec l’odieux commerce esclavagiste de « passeurs » libyens de fait encouragés, car sûr d’être relayés, par les ONG immigrationnistes. L’Aquarius et navires semblables aujourd’hui financés par Soros, le richissime affairiste et simultanément philanthrope idéologue mondialiste, pourraient alors être conviés à emprunter en toute sécurité le canal de Suez puis à remonter le Golfe du même nom jusqu’au proche port saoudien, Douba ou plus rationnellement sans doute jusqu’à Djeddah. Nul doute que de généreux possesseurs d’immenses capitaux de la richesse islamique pourraient s’employer dès maintenant à mettre en place les installations d’accueil et les agences de recrutement pour ces migrants, apportant une précieuse main d’œuvre et matière grise aussi, aux très prospères Émirats Arabes Unis, au Qatar et au Koweït.

Quid des migrants non musulmans ?
D’autres populations africaines que les islamisées aspirent aussi à venir en Europe. Et c’est notamment le cas de beaucoup dans les couches les plus éduquées qui ne trouvent pas facilement d’emplois en leurs pays permettant d’utiliser leurs compétences.
Or, selon une spirale catastrophique, c’est aussi leur fuite qui prive leurs pays des ressources humaines que requiert le développement. Il s’agit là d’abord d’un immense défi politique. Car la charité humanitaire si bien orientée, si bien menée et si nécessaire soit-elle – et c’est souvent le cas de bien des œuvres caritatives non idéologisées – ne peut suffire à surmonter des situations de chaos politique et social, cause principale de la misère.
L’idéologie colonialiste, principalement développée par la gauche maçonnique, n’a certes pas eu que des effets bénéfiques. Mais la colonisation réelle n’a certes pas eu que des effets négatifs avec ses immenses réalisations et son œuvre globalement civilisatrice.
Et c’est la décolonisation hâtive, qui, à bien des égards, a été catastrophique voire criminelle. Car comme la « pax romana », l’ordre français notamment, et plus généralement l’ordre européen, ont apporté globalement, nonobstant d’inéluctables injustices et erreurs, la sécurité, la paix et la prospérité. Ce n’était pas rien, comme le disent de très lucides Africains, que le maillage des postes militaires, des missions, des écoles, des infirmeries, des chantiers d’aménagement des territoires. Et si la Chine a développé bien des exploitations en Afrique, à but purement lucratif, elle n’a nullement contribué en quelque pays à ce qu’y renaisse un ordre politique, économique et social. Comment l’aurait-elle fait alors que sa société capitalo-communiste est si profondément inhumaine ?
La vérité c’est que la France, avec ses soldats admirables mais trop peu nombreux et trop peu équipés, est aujourd’hui encore la garante d’un moindre mal en Afrique sub-saharienne, du Centre-Afrique au Mali. Immense territoire hélas sous menace constante de l’islam jihâdiste alimenté par l’arsenal libyen à la suite de l’aberrante et criminelle élimination du colonel Kadhafi par Nicolas Sarkozy sous l’influence de l’irresponsable matamore Bernard-Henri Lévy.
Au lieu de proclamer aujourd’hui comme l’a fait Emmanuel Macron qu’il n’y a pas de politique française en Afrique, le plus urgent serait pourtant d’y rétablir un ordre franco-africain. Cela n’aurait rien à voir bien sûr avec un quelconque néo-colonialisme mais tout avec un pacte d’intérêt réciproque qui devrait avoir deux objectifs fondamentaux :
- le développement économique pour donner de l’emploi et fixer les populations chez elles ;
- l’éradication du terrorisme par une forte politique de conseil, d’organisation, de formation et d’encadrement de nouvelles forces africaines…
« Néo-colonialisme » ? Bien sûr que non mais coopération exigeante, bien sûr que oui !