vendredi 18 mai 2018

Mariage à la cour d’Angleterre : la crasse ignorance médiatique


On ne cesse d’entendre les louanges sur cet événement unanimement présenté comme « le symbole la modernisation de la famille royale » ainsi que c’est écrit à la une même du Figaro et sous le gros titre de pleine page : « Le mariage qui bouscule la monarchie britannique ».
Cela, parce que celle qu’épouse le prince prénommé Harry est divorcée.

Comme si, en fait de « symbole de modernisation », le divorce n’avait pas été le fondement même de la monarchie britannique et du schisme anglican selon l’édifice durable jusqu’à nos jours instauré par le césaro-papiste Henri VIII. 

Ce dernier fut un grand divorceur, à six reprises, devant l’éternel en même temps qu’ignoble pourvoyeur de l’échafaud pour les épouses qui finissaient par lui déplaire, bien qu’il ne se privât nullement de s’en distraire avec force maîtresses.

Il fit ainsi décapiter sa deuxième épouse, Anne Boleyn, et la cinquième, Catherine Howard. Non sans les avoir fait religieusement convaincre d’adultère voire d’inceste et d’envoyer donc aussi à la torture et à l’échafaud plusieurs de leurs supposés amants, complices ou compagnes. 

La pratique moyennement humaniste de l’envoi au bourreau est, il est vrai, tombée en désuétude. Mais n’en déplaise aux crétins de la médiacratie, en fait de symbole de modernisation, le bon accueil d’une divorcée par la famille royale n’est pas autre chose que le signe d’une conformité à la Tradition. 

PS : On s’en doute, je ferai donc autre chose ce samedi que d’être suspendu à un poste de télévision pour voir le mariage présenté comme « modernisateur » de la monarchie britannique.

J’évoquerai peut-être, dans mon prochain blog, prévu pour mardi, où je serai sans doute allé, sauf empêchement, en ce dimanche de Pentecôte 2018, marqué pour le pèlerinage de Chrétienté par l’heureuse venue du cardinal Sarah, phare dispensateur de la lumière de la foi pour de plus en plus de catholiques aujourd’hui.