On ne cesse d’entendre les
louanges sur cet événement unanimement présenté comme « le symbole la
modernisation de la famille royale » ainsi que c’est écrit à la une même
du Figaro et sous le gros titre de pleine page : « Le mariage qui bouscule la monarchie
britannique ».
Cela, parce que celle qu’épouse
le prince prénommé Harry est divorcée.
Comme si, en fait de « symbole
de modernisation », le divorce n’avait pas été le fondement même de la
monarchie britannique et du schisme anglican selon l’édifice durable jusqu’à
nos jours instauré par le césaro-papiste Henri VIII.
Ce dernier fut un grand
divorceur, à six reprises, devant l’éternel en même temps qu’ignoble pourvoyeur
de l’échafaud pour les épouses qui finissaient par lui déplaire, bien qu’il ne
se privât nullement de s’en distraire avec force maîtresses.
Il fit ainsi décapiter sa
deuxième épouse, Anne Boleyn, et la cinquième, Catherine Howard. Non sans les
avoir fait religieusement convaincre d’adultère voire d’inceste et d’envoyer
donc aussi à la torture et à l’échafaud plusieurs de leurs supposés amants,
complices ou compagnes.
La pratique moyennement humaniste
de l’envoi au bourreau est, il est vrai, tombée en désuétude. Mais n’en déplaise
aux crétins de la médiacratie, en fait de symbole de modernisation, le bon
accueil d’une divorcée par la famille royale n’est pas autre chose que le signe
d’une conformité à la Tradition.
PS : On s’en doute, je
ferai donc autre chose ce samedi que d’être suspendu à un poste de télévision
pour voir le mariage présenté comme « modernisateur » de la monarchie
britannique.
J’évoquerai peut-être, dans mon
prochain blog, prévu pour mardi, où je serai sans doute allé, sauf empêchement, en ce dimanche de Pentecôte 2018, marqué pour le pèlerinage de Chrétienté
par l’heureuse venue du cardinal Sarah, phare dispensateur de la lumière de la
foi pour de plus en plus de catholiques aujourd’hui.