La lettre de madame
Viviane Lambert envoyée au président de la République sur le sort de son fils
Vincent qui pourrait être condamné à une mort atroce par la faim et la soif est
lourde d’enjeu civilisationnel.
En effet, au mépris de l’avis
de médecins compétents et fidèles au serment d’Hippocrate et ne demandant que
de pouvoir le soigner, un médecin de Reims doté de l’autorité administrative,
totalitaire, a décidé qu’il fallait laisser mourir Vincent, en clair le
condamner à une mort par la faim et la soif.
On mesure sur son cas
emblématique ce qu’il en est réellement de cette « euthanasie » qui
signifie « bonne mort » : un sommet de lâcheté puisque ces
thérapeutes qui infligent une mort lente n’ont même pas le courage d’assumer
eux-mêmes une piqure au moins rapide de solution finale.
Viviane Lambert rappelle
à Emmanuel Macron qui, il y a peu, s’exprimait au Collège des Bernardins sur le
handicap et la vulnérabilité, le cas de son fils si menacé.
Sa mort est en effet parfaitement
voulue, emblématiquement souhaitée, par des idéologues de la solution finale
qui, à l’exemple de son sort, pourra être étendue, dans notre meilleur des
mondes, à tous ceux dont la vie ne présenterait plus d’intérêt économique et
social pour les gestionnaires de la déshumanisation terminale. Au mépris du
principe « de la vie avant toute chose » dont se réclament ces
adeptes d’une écologie à géométrie variable.