jeudi 5 avril 2018

Non à la dictature néo-soixantuitarde des syndicats et groupuscules rouges et noirs.


Des raisons essentielles motivent notre opposition sur bien des plans à la politique d’Emmanuel Macron et de son gouvernement. Celle-ci est en effet d’une part modelée par le vieil étatisme jacobin, imprégnant toujours l’énarchie dirigeante ; de l’autre, par le libertarisme sociétal de déconstruction humaine, familiale et sociale tel que procédant de la connivence idéologique Macron-Bendit-Schiappa.

Mais on ne saurait pour autant appuyer irresponsablement n’importe quelle force, n’importe quel mouvement opposés à ce régime.

La politique du pire est en effet toujours la pire des politiques.

La vérité, c’est qu’on ne saurait par principe désapprouver le gouvernement lorsqu’il veut réformer la vieille structure de la SNCF, de plus en plus sclérosée, coûteuse et non sans risque d’insécurité. Ce que l’on doit regretter, c’est qu’il ne s’attaque pas du tout au centralisme paralysant de la SNCF, alors que le pays a partout besoin de la réanimation de son système de transport ferroviaire. 

Le remède n’est évidemment pas dans ce que propose la nébuleuse groupusculaire archéo-communiste ou lénino-trotskyste constitutive des noyaux dirigeants d’un syndicalisme politiquement détourné de sa fonction. 

La prise en otage qui pourrait durer, des mois durant, de la plus grande partie de la population active du pays ne peut être acceptée. Elle est ruineuse, paralysante, destructrice du bien commun national. La réapparition des drapeaux rouges et noirs rappelle les plus mauvais moments de notre histoire d’après-guerre. Une partie du peuple découvre avec stupéfaction que la dictature de la violence bolchevique ne relève pas que des fumées de l’histoire. 

Même si nous lui sommes profondément opposés sur d’autres plans, on ne peut que souhaiter que notre gouvernement fasse preuve de l’énergie salvatrice qui fut celle en 1948 du grand ministre socialiste de l’Intérieur, Jules Moch. Celui-ci, Français juif, grand combattant de la guerre de 14 et également résistant, père d’un fils également résistant, tué par la Gestapo, ce Jules Moch, dans son discours historique prononcé le 16 novembre à l’Assemblée Nationale, déclarait notamment que « le bolchevisme moderne est la plus gigantesque entreprise de dépravation de l’homme qui ait jamais existé ». 

Presque soixante-dix ans plus tard, en 2018, il se trouve encore des bolcheviques tels que le lénino-trotskyste Besancenot pour prôner la violence révolutionnaire dans les universités au mépris de la grande majorité des étudiants qui ne veulent ni d’études malmenées ni d’examens au rabais.

Le moment est une fois encore venu de refuser la dictature rouge dans les entreprises comme dans les universités.