On pouvait en effet
penser comme Philippe de Villiers que le projet d’un aéroport transféré à
Notre-Dame des Landes était mauvais.
On peut même ironiser
sur la continuité d’enlisement, pendant des décades, dans les marais de l’ouest,
des gouvernements successifs incapables de faire respecter et les décisions de
justice et les résultats du référendum local.
Mais la décision prise
hier par le gouvernement Philippe d’y mettre fin, sans ordonner simultanément
le démantèlement immédiat de la pseudo « zone à défendre » (ZAD), est
une très lourde faute.
Elle manifeste bien que
le mimétisme bonapartien d’Emmanuel Macron n’est qu’une affaire de postures.
La mouvance zadiste,
presque cinquante ans après « mai 68 » s’en trouve formidablement
renforcée. Les « zadistes » ne sont pas en effet les paysans ayant
été expropriés pour faire place à l’aéroport programmé.
Ce sont principalement
les occupants des terres, par la violence, mus par tout un fatras idéologique d’utopies
révolutionnaires soixantuitardes, noires, rouges ou vertes, conglomérat de tous
les mythes archéo-anarcho-communistes, gaucho-maoïstes, écolo-guévaristes.
Et de même que jadis
leurs prédécesseurs de Nanterre ou du Larzac se retrouvaient dans le slogan du
sanguinaire « Che » (« créér dix, cent autres Vietnam »), les
actuels militants de l’ultra-gauche vainqueurs par défaut des « CRS-SS »
rêvent dans les fumées des joints de triompher dans la kyrielle de zads de tous
les chantiers de la République.
M. Macron entend
cultiver une image de grand responsable international. On imagine pourtant
aisément les sourires ironiques des Poutine, des Xi et des Trump lorsqu’on leur
présente les rapports de la reculade de son gouvernement face à de dérisoires
micro-menaces zadistes.
Mais attendons un peu. On
verra bien si pareille considération déterminera Macron dans les prochains
jours à essayer de vite rétablir l’image d’autorité qu’il voulait se donner. Après,
il sera trop tard. Les fièvres zadistes ne cesseront de terrasser les
entreprises du libéralisme sociétal macronien.
Ce ne serait pas pour
nous déplaire complètement. Car le nihilisme du libéralisme sociétal n’est pas,
à terme, moins génocidairement ravageur que les vieilles idéologies des
zadistes et de l’ultra-gauche bolcho-mélenchonienne.
Mais le drame
persistant, c’est que, pour y faire face, nous ne voyons toujours pas se
profiler la reconstitution de la droite de conviction pour laquelle, à notre
place et hélas sans grands moyens, nous luttons avec acharnement.
Sans jamais désespérer.
Rendez-vous multiples.
Je serai très pris les
prochains jours, et pas toujours en possibilité de m’exprimer sur ce blog.
Je serai bien sûr au
Centre Charlier, samedi après-midi, pour la « Galette des Rois » de l‘AGRIF.
Il n’y a hélas plus de places pour les retardataires dans l’inscription !
Je marcherai aussi avec des centaines d’adhérents
et militants de Chrétienté-Solidarité et de l’AGRIF dans la Marche pour la vie.
Lundi, j’accompagnerai
notre avocat Jérôme Triomphe au procès en référé (L’audience, qui est publique, aura lieu le
lundi 22 janvier 2018 à 10h au tribunal administratif 7 rue de Jouy
75004 Paris.) pour demander l’annulation de l’exposition hidalgesquement voulue à la gloire du tueur
maoïste Che Guevara.
NB : la revue Reconquête paraîtra bientôt, avec un peu de retard,
dont je suis responsable, ayant voulu qu’y soit traitée la victoire judiciaire de
l’AGRIF devant la Cour d’appel de Lyon.