Presque tout, dans l’ordre
des valeurs politiques et sociales, nous oppose aux contre-valeurs nihilistes
de libéralisme sociétal d’Emmanuel Macron. Nous déplorons notamment la dérive
totalitaire vers toujours plus de « meilleur des mondes » qu’impulse,
sous le prétexte d’un féminisme égalitariste, sa secrétaire d’État chargée de l’égalité homme-femme, Marlène
Schiappa, adepte de l’idéologie si anti-chrétienne et si anti-humaine de la
dite « Libre Pensée » ; filiale extrémiste du Grand-Orient.
Cela ne nous empêche
pas, bien au contraire, de dire notre mépris pour les forcenés de l’égalitarisme
jacobin qui cherchent noise au chef de l’État pour avoir fêté son quarantième
anniversaire au château de Chambord.
Comme si cela était
important.
Pour nous, le chef de l’État,
rendant ainsi en quelque sorte un hommage aux rois qui ont fait la France et
bâti des châteaux dont tous les régimes ont tiré profit, peut bien les utiliser
à son gré. L’important, c’est qu’il fasse une bonne ou une mauvaise politique. Peu
nous importe qu’il puisse bénéficier de quelques privilèges, sa personne n’ayant
pas à être exagérément et mesquinement séparée de sa fonction.
Car au train où va la
revendication égalitariste, en arrivera-t-on à imposer aux dirigeants une
ascèse de vie que les moines, eux, choisissent librement par sacrifice
personnel. En arrivera-t-on finalement à des institutions fonctionnant façon
kibboutz (révolu aujourd’hui) avec réfectoires et chambres uniformes ? Et
vie de caserne pour députés et sénateurs ?
Et voilà que monsieur
Macron en est à faire publier le montant (pas très élevé) de la location qu’il
a réglé lui-même. Affligeant !
En attendant, on ne lui
demande pas des comptes sur sa désastreuse politique d’affaiblissement de l’armée
française, ni sur son aveuglement face à l’expansion, chez nous, de la
théocratie totalitaire islamique. Cela dit, cela a donné l’idée à l’un de nos
17 petits-enfants admirateurs de Chambord de demander à Élisabeth, mon épouse,
si nous aussi, nous ne pourrions pas, un jour d’exception, faire la petite
folie de réunir toute la famille dans un château et pourquoi pas celui-là
puisqu’on peut en louer quelque pièce, histoire de rêver un peu.
Élisabeth et moi n’avons
plus la chance de n’être âgés que de quarante ans comme Emmanuel Macron ou de
quelque soixante ans comme son épouse Brigitte.
Mais le jour d’exception
pourrait être celui de nos cinquante ans de mariage. François I° ne fut certes
pas, sous l’angle politique, un monarque que nous admirons. L’admirable grand
historien Jacques Heers a dit dans « L’histoire assassinée » combien
fut en effet néfaste sa politique de complicité avec l’empire ottoman que ne
justifiait pas du tout la prétendue menace de Charles Quint invoquée
superficiellement. Mais, cela dit, nous pourrons y chanter, entre autres,
refrains non conformistes : « Vive le roi, quand même… ».