Bravo ! Les
évangéliques, qui constituent les trois quarts du « pays réel » protestant,
ont décidé de boycotter la commémoration à Strasbourg par le « pays légal »
de la Réforme du cinquième centenaire des 95 thèses de Luther (3 octobre 1517).
Le motif en est que ce vendredi
soir a été programmé par les
organisateurs officiels un « culte religieux inclusif » (sic !)
avec une grande participation accordée… aux groupes chrétiens ( !?) de
revendication LGBT (lesbiennes gays, bisexuels, transgenres).
On s’en doute,
catholique de conviction, je ne suis nullement luthérophile sur les plans
théologiques et politiques. Mais en revanche, comme l‘enseignait Pie XII (dont
la canonisation serait une heureuse chose), il existe un véritable œcuménisme chrétien
dans la souffrance. C’est celui de tous les chrétiens (catholiques, orthodoxes,
protestants et autres) martyrisés, notamment par le communisme et l’islam
jihâdiste pour leur commune foi en la Sainte Trinité.
Et ces chrétiens
fidèles, comme les Juifs non renégats, ont en commun le respect de la loi
morale naturelle du Décalogue, autrement dit celle des dix commandements de
Dieu.
Le protestantisme
officiel, heureusement en pleine décrépitude après un long cheminement avec les
forces de gauche, est aujourd’hui réduit à n’être plus qu’une émanation
pseudo-chrétienne d’idéologie transgressive et de droits de l’homme sans Dieu.
Tout œcuménisme avec ses
instances constitue en effet une véritable trahison du message des deux Testaments
au profit de l’infernale inversion du totalitarisme LGBT.