- Réformes sociales et révolution sociétale.
Par ses ordonnances
modifiant le code du travail, le gouvernement Macron tente de mener quelques
réformes du droit du travail plus ou moins heureuses.
Quoi qu’il en soit,
avant la fin de cet automne qui commence, on verra ce qu’il en restera après
les conflits qui s’annoncent avec les appareils des confédérations syndicales
de salariés. C’est qu’en effet, bonnes ou mauvaises, les réformes sociales sont
extrêmement difficiles, voire impossibles à mener dans notre pays dont le
système politique démocratique, depuis ses origines révolutionnaires de 1789, a
pour particularité d’obéir à la fameuse « volonté générale » selon
Jean-Jacques Rousseau.
Or celle-ci n’est que l’expression
dominatrice des minorités révolutionnaires organisées selon le vieux
schéma jacobin.
En revanche, et pour la
même raison, la révolution sociétale nihiliste se poursuit sans difficulté avec
Macron, ne rencontrant aucune opposition à gauche, puisque ce dernier en partage
sur l’essentiel l’idéologie sociétalement déconstructionniste.
Macron a judicieusement
recruté à cette fin la pétulante gauchiste Marlène Schiappa, fanatique adepte
de la très maçonnique « Libre pensée », branche extrémiste du
Grand-Orient. Avec elle, en avant toute pour la PMA et pour la GPA ! Ceci,
notamment, pour la satisfaction de quelques misérables paires voire triades homosexuelles
qui, par leur état de nature, si l’on peut dire, ne pouvant pas avoir d’enfants,
exigent tout de même, par un détournement monstrueux du principe d’égalité, de pouvoir
en faire éclore pour leur bon plaisir. Ceci par un non moins abominable détournement
artificiel et matérialiste de la transmission de la vie réduite à une dimension
de fabrication marchande pour autrui telle que la défendait le hideux défunt
Pierre Bergé.
On est avec l’archéo-sans-culotte
Marlène Schiappa dans la pure folie :
- Tout
doit être mis en œuvre pour pouvoir faire tuer, sans limites, par la
banalisation de l’IVG, toujours plus d’enfants dans le sein de leur mère et
simultanément, pour pouvoir développer de coûteuses procréations de
laboratoire.
- Par
ailleurs, cette fanatique féministe, si peu féminine, extrémiste, adepte d’une
sorte de puritanisme inversé, entend que soit réprimée par la loi toute
tentative de séduction verbale inappropriée, pouvant être assimilée à un
comportement « machiste ».
Certes et hélas, la
barbarie montante élimine de plus en plus dans de vastes secteurs de la société
les relations de respect, de courtoisie et de belle séduction qui furent celles
de notre civilisation déjà si engloutie.
Mais pour que soient
efficacement traquées les incivilités d’un sexe à l’autre, Marlène devrait se
demander dans quels endroits et par qui elles sont le plus couramment pratiquées.
Vaste programme alors pour les forces de police déjà si insuffisantes, si mal
outillées et si peu respectées !
Car toutes les femmes ne
se déplacent pas comme Marlène, quand il le faut, sous la protection de vigilants gardes du
corps. Attention, Marlène, l’exigence légitime du respect, partout, de la femme
ne risque-t-elle pas de déboucher sur des considérations socio-culturelles un
peu délicates ? Et par là, l’abomination raciste de l’islamophobie ne s’introduirait-elle
pas ?
Ainsi, la police des mœurs
devrait-elle être bien bordée par toujours plus de police de la pensée. De beaux
jours pour Big Brother !
- Droite et gauche.
Cela dit, voici que, en
ordre dispersé, et toujours en recul, la droite va plus ou moins s’opposer à la
GPA et à la PMA. Mais tout cela, on peut le craindre, sera plus ou moins vite hélas avalisé par notre
« meilleur des mondes » politicien. Ainsi en a-t-il été de la loi Veil désormais
non seulement acceptée par toutes les droites parlementairement représentées
mais autant qu’à gauche érigée en imprescriptible tabou, de Pécresse à Marine
Le Pen.
Ainsi en est-il de la
loi Taubira que, les uns après les autres, et Wauquiez hier encore, les « leaders »
de droite disent ne pas vouloir remettre en cause.
Et qu’en sera-t-il de la
position du Front National, même après la bonne nouvelle de la démission de l'exécrable
jacobin Philippot et de Sophie Montel, en quelque sorte sa Schiappa à lui?
Nous en reparlerons.