La récente volonté d’abattre
systématiquement partout aux Etats-Unis les statues du Général Robert Lee,
alors que nul, curieusement, ne conteste celle du Général Albert Pike, au cœur
même de Washington, est un nouvel exemple d’une instrumentalisation sélective,
révisionniste et négationniste de l’histoire à des fins de dialectisation –
subversion.
Elle appelle les brefs
commentaires suivants :
- C’est au mépris de ce que fut
réellement, selon les historiens non idéologues, la carrière et l’œuvre du
Général Robert Lee que déferle planétairement la cataracte des commentaires de
la médiacratie de l’idéologie antiraciste qui n’est qu’un racisme en sens
contraire.
Brillant officier américain issu
comme eux de West-Point, le Général Lee fut estimé et souvent admiré par tous
ses grands adversaires. Après la paix suivant enfin la guerre de Sécession, il
œuvra à la réconciliation au sein des Etats-Unis, respecté par ses gouvernants.
Ce n’est pas pour défendre
l’esclavage qu’il accepta finalement, la mort dans l’âme, de diriger l’armée
des confédérés en Virginie mais pour la défense des libertés des Etats menacées
par l’impérialisme jacobin du capitalisme yankee qui d’ailleurs fut souvent
très raciste dans la réalité.
Le Général Lee fut bien moins
défenseur de l’esclavage que Georges Washington dont il fut familialement
l’héritier. Il émancipa les esclaves de la plantation de ce dernier et
affirmait qu’il faudrait dès la fin de la guerre abolir le funeste système
esclavagiste.
Des dizaines de milliers
d’esclaves s’engagèrent alors dans les forces sudistes.
La paix signée, il s’opposa à
tout esprit revanchard et œuvra notamment en faisant du Washington College une
université prestigieuse.
Grand héro du Sud, sa popularité
ne cessait de croître dans le Nord.
Alors que, en juin 1975, avec le
président Gerald Ford, tous les sénateurs et la quasi unanimité des
représentants ont solennellement honoré sa mémoire et à leur suite le président
Carter, voilà qu’aujourd’hui les révisionnistes et négationnistes, spécialistes
du passé recomposé s’emploient avec l’internationale néo marxiste-léniniste des
« antifas » à faire du Général Lee une sorte d’adepte du
Ku-Klux-Klan.
Ils rencontrent d’ailleurs pour
cela la complicité objective des membres de cette horrible organisation
raciste, anti-noirs et anti-juifs, et plus que tout anti-catholique, faisant
flamber les crucifix dans ses cérémonies d’épouvante.
Cependant, nul ne s’en prend à la
mémoire du Général Albert Pike, un des sept fondateurs du Ku-Klux-Klan et dont
la statue importante s’élève de surcroit au cœur de Washington, Judiciary
Square, de surcroit domaine non municipal mais de l’Etat fédéral ! Cela,
ni aux Etats-Unis, ni dans la médiacratie mondiale !
Pourquoi cette fantastique
différence de traitement mémoriel des statues de Lee et de celle de Pike ?
Ne serait-ce pas en raison de ce
que le sudiste Pike, nonobstant son rôle dans la création du Ku-Klux-Klan, est
toujours honoré dans toutes les obédiences maçonniques comme un des plus grands
maîtres, un des plus éminents ritualistes de la franc-maçonnerie universelle,
ayant été au sommet de la hiérarchie des hauts grades du Rite Ecossais. Pike ne
fut-il pas le plus sublime des grands maîtres toujours modèle dans l’ésotérisme
et le symbolisme luciférien ?
On attend avec impatience de
savoir qui lancera le déboulonnement de la statue d’Albert Pike.