mardi 20 juin 2017

La droite de conviction n’est pas dans la nouvelle assemblée. Il faut la reconstituer ailleurs.



La composition de la nouvelle chambre des députés ne semble hélas pas celle d’où pourrait surgir le vigoureux mouvement des forces de vie et de liberté nécessaire à la continuité de la patrie française et à une Europe autre que celle du néo-totalitarisme eurocratique.

L’élection encore de nos jours, sans que cela suscite une indignation morale généralisée, de 10 députés communistes et de 17 députés marxistes mélenchoniens est objectivement chose consternante. On imagine ce qu’aurait légitimement suscité l’abomination d’une élection de 10 députés nazis et de 17 députés fascistes ! Or, ayant beaucoup plus duré que le nazisme et sur de plus vastes territoires, le bilan à ce jour du communisme, dont le carcan totalitaire règne encore sur un tiers de l’humanité, est désormais au-delà du chiffre de cent millions de morts. Sa réalité a été celle d’une terreur illimitée, massacreuse et souvent génocidaire, telle qu’initiée par Lénine, développée avec une indicible sophistication des cruautés les plus inimaginables par Staline, le comparse d’Hitler et Mao, son grand continuateur, et leurs imitateurs dans toute la culture de mal et de mort du communisme, avec les deux piliers fondamentaux du léninisme, la Tchéka et le Goulag, sous la faucille de l’égorgement et le marteau de l’écrasement.

Hélas, l’inculture politico-historique semble bien la chose la plus partagée dans cette assemblée, avec celle même de M. Macron qui, certes avec raison, a commémoré l’abomination du massacre nazi d’Oradour-sur-Glane mais a oublié d’évoquer son précédent et modèle idéologique, celui du village vendéen des Lucs-sur-Boulogne en 1793 au cours de la terreur jacobine si admirée par Lénine.

Du gros marais parlementaire macronien, celui du « ni-ni », sans principe doctrinal unificateur autre que de conformistes slogans, ne sortira rien d’autre à l’épreuve du réel qu’une politiciennerie soumise au néo-totalitarisme libéral-socialiste et incapables d’affronter le grand défi de la tsunamigration et de l’expansion du totalitarisme islamique.

Quant à la dite « droite » du parti « Les Républicains », si vide de doctrine mais si plein de rivalités de personnes, elle ne s’intitule ainsi que parce qu’il faut un positionnement de marché par rapport à la gauche. Enfin sont les élus du Front National. De toute, évidence, ceux du Nord ne sont pas principalement animés par les valeurs d’une droite authentique, la droite de conviction. On peut en revanche se réjouir de l’élection, avec le soutien du Front National, d’Emmanuelle Ménard à Béziers, aux convictions de droite assumées. Quant à Jacques Bompard, nous sommes très heureux de sa réélection à Orange, car, ayant toujours été pour l’essentiel le défenseur des valeurs de droite, notamment des libertés locales, de l’enracinement et du respect absolu de la vie innocente, principe fondamental de l’écologie humaine.

         Chrétienté Solidarité félicite ces deux députés et par-delà apportera tout son soutien à toute initiative bien réfléchie de reconstruction d’une droite de conviction depuis trop longtemps absente du débat politique français.