La
composition de la nouvelle chambre des députés ne semble hélas pas celle d’où
pourrait surgir le vigoureux mouvement des forces de vie et de liberté
nécessaire à la continuité de la patrie française et à une Europe autre que
celle du néo-totalitarisme eurocratique.
L’élection
encore de nos jours, sans que cela suscite une indignation morale généralisée,
de 10 députés communistes et de 17 députés marxistes mélenchoniens est
objectivement chose consternante. On imagine ce qu’aurait légitimement suscité
l’abomination d’une élection de 10 députés nazis et de 17 députés
fascistes ! Or, ayant beaucoup plus duré que le nazisme et sur de plus
vastes territoires, le bilan à ce jour du communisme, dont le carcan
totalitaire règne encore sur un tiers de l’humanité, est désormais au-delà du
chiffre de cent millions de morts. Sa réalité a été celle d’une terreur
illimitée, massacreuse et souvent génocidaire, telle qu’initiée par Lénine,
développée avec une indicible sophistication des cruautés les plus
inimaginables par Staline, le comparse d’Hitler et Mao, son grand continuateur,
et leurs imitateurs dans toute la culture de mal et de mort du communisme, avec
les deux piliers fondamentaux du léninisme, la Tchéka et le Goulag, sous la
faucille de l’égorgement et le marteau de l’écrasement.
Hélas,
l’inculture politico-historique semble bien la chose la plus partagée dans
cette assemblée, avec celle même de M. Macron qui, certes avec raison, a
commémoré l’abomination du massacre nazi d’Oradour-sur-Glane mais a oublié
d’évoquer son précédent et modèle idéologique, celui du village vendéen des
Lucs-sur-Boulogne en 1793 au cours de la terreur jacobine si admirée par
Lénine.
Du gros
marais parlementaire macronien, celui du « ni-ni », sans principe
doctrinal unificateur autre que de conformistes slogans, ne sortira rien
d’autre à l’épreuve du réel qu’une politiciennerie soumise au néo-totalitarisme
libéral-socialiste et incapables d’affronter le grand défi de la tsunamigration
et de l’expansion du totalitarisme islamique.
Quant à
la dite « droite » du parti « Les Républicains », si vide
de doctrine mais si plein de rivalités de personnes, elle ne s’intitule ainsi
que parce qu’il faut un positionnement de marché par rapport à la gauche. Enfin
sont les élus du Front National. De toute, évidence, ceux du Nord ne sont pas
principalement animés par les valeurs d’une droite authentique, la droite de
conviction. On peut en revanche se réjouir de l’élection, avec le soutien du
Front National, d’Emmanuelle Ménard à Béziers, aux convictions de droite
assumées. Quant à Jacques Bompard, nous sommes très heureux de sa réélection à
Orange, car, ayant toujours été pour l’essentiel le défenseur des valeurs de
droite, notamment des libertés locales, de l’enracinement et du respect absolu
de la vie innocente, principe fondamental de l’écologie humaine.
Chrétienté Solidarité félicite
ces deux députés et par-delà apportera tout son soutien à toute initiative bien
réfléchie de reconstruction d’une droite de conviction depuis trop longtemps
absente du débat politique français.