Ainsi, le festival de Cannes
a-t-il attribué son Grand Prix au film « 120 battements par minute ».
L’intérêt artistique de cette production est à l’évidence nul.
Mais puisqu’elle était
homocratiquement à la gloire d’Act Up, le lobby pour le traitement du sida,
prioritaire et préférentiel à ceux de toutes les autres maladies, il allait de
soi que ne pas le primer, c’était pour les jurés prendre le risque de tomber
sous la suspicion d’homophobie, fût-elle inconsciente, ce qui n’en serait pas
moins grave.
Que la lutte contre le virus du
sida doive être menée à l’égal de celles contre toutes les maladies mortelles,
qui en disconviendrait ?
Et que les personnes atteintes,
quelles qu’en soient les causes de transmission, méritent autant de soins et de
compassion que ceux frappés par le paludisme (qui tue toujours bien plus) le
cancer et bien d’autres maladies, qui oserait le contester ?
Seulement voilà, parce que le
sida s’est fortement développé dans les « communautés homosexuelles »,
il s’est produit comme un phénomène de considération idolâtrique pour cette
maladie puisqu’ayant souvent pour cause des comportements déviants que réprouve
la Bible et sur lesquels, on s’en souvient, le grand rabbin Sitruk eut des mots
terribles.
Or la vérité, c’est que « Act
Up » n’a nullement fait progresser la recherche médicale, mais que les
fonds recueillis ont servi principalement à de l’agitation et à une propagande
de banalisation de l’homosexualité. Ils ont servi ainsi à l’organisation des
grotesques, obscènes et très racistes mascarades antichrétiennes du groupe dit « sœurs
de la perpétuelle indulgence », pauvres débiles provocateurs grimés en religieuses
catholiques en cornettes du temps jadis mais leur déguisement fendu sur l’arrière
pour exhiber leurs culs de militants sodomites.
Act Up a ainsi agi au mépris
intolérable de bêtise et de haine pour les innombrables religieuses chrétiennes
qui, partout dans le monde, se dévouent aussi bien pour les malades du sida que
de la lèpre ou de tant de maladies et pour les victimes des guerres.
L’AGRIF fit ainsi condamner Act
Up à Toulouse pour incitation à la haine antichrétienne. Jugement hélas
tristement cassé en appel au nom de la liberté de dérision et d’exécration.
Le concert de louanges
médiatiques adressé à Robin Campillo a encore une fois illustré l’évolution de
la revendication du lobby homosexuel selon trois temps. Lobby que ne supportent
d’ailleurs pas la plupart des personnes homosexuelles souvent exaspérées d’être
ainsi instrumentalisées.
Le premier temps fut la
revendication du droit à la différence.
Le deuxième fut celui la
revendication du droit à l’égalité, et notamment au mariage et à l’adoption d’enfants ;
malgré justement la différence réelle précédemment invoquée.
Enfin est venu, à l’évidence pour
la fraction la plus activiste du lobby, le temps d’une certaine
auto-glorification médiatique et culturelle pour leur « orientation
sexuelle » et la revendication de leur supériorité.
De même, aux sommets de certains
partis politiques, les questions de non-discrimination peuvent-elles à l’occasion
se poser encore pour les homosexuels mais désormais aussi pour les
non-homosexuels et les non LGBT…
Le grand prix du festival de
Cannes n’aura pas ainsi brillé par une attribution non-conformiste mais par son
alignement sur l’orientation culturelle dominante homocratique.
La palme d’or remportée par « The
Square » du suédois Ruben Ostlund est, semble-t-il, heureusement plus
roborativement dégagée du « politiquement correct ». Cependant, n’est-il
pas à nouveau bien pitoyable que le cinéma subventionné et récompensé ne fasse
pas surgir les grands films que mériteraient deux grandes causes :
- d’une part l’évocation
de cent ans, aux cent millions de victimes, de crimes communistes sur le monde ;
- de l’autre,
l’immensité encore d’un islam de la charia, de la dhimmitude et du jihâd car
toujours modelé par l’imitation de la théocratie totalitaire de son prophète qui
ne distinguait pas entre Dieu et César.