Au lendemain de l’attentat de Manchester qui a fait, dans
une foule de jeunes adultes et d’adolescents, 22 morts et une soixantaine de
blessés, l’on apprend qu’un groupe terroriste affilié à l’Etat islamique a pris
des otages, membres du clergé et civils, dans un église au Sud des Philippines
où le président Ridrigo Duterte a déjà décrété la loi martiale. D’un bout à
l’autre de la planète, ces horribles événements viennent rappeler ce que les
« déni oui-oui » de tous
poils s’évertuent à nier dans une affolante pulsion suicidaire : il y a
une guerre en cours, contre « l’Occident », le christianisme et ce
qui est plus largement hors de l’islam, et, que nous le voulions ou non, nous
avons été désignés comme ennemis. Les promesses du type « vous n’aurez pas ma haine », les
« pas d’amalgame », les
bougies, les banderoles n’y changeront rien : tant que la prise de conscience
claire et générale de cette guerre qui nous est faite, au nom des principes du
djihad islamique qui, tous, prennent leur justification dans le texte coranique
et dans les Hadith, faits et gestes de Mahomet, le « beau modèle » d’après le livre saint de l’islam, les victimes
s’accumuleront.
Le cas du terroriste, du nom de Salman Abedi, qui s’est fait
exploser à Manchester, en bénéficiant vraisemblablement de complicités, soulève
une deuxième question, cruciale pour l’Europe : son acceptation démente
d’une immigration déferlante, sans aucun contrôle ni aucune mesure, qu’il
s’agisse ici des réfugiés, vrais ou faux, ou des immigrants légaux, ce qui était
le cas d’Abedi, libyen né en Grande-Bretagne.
A ces deux enjeux de survie, peu nombreuses sont les
réponses articulées et crédibles : la multiplication des « états
d’urgence » et autres « plans Vigipirate » ne sera que cautère
sur jambe de bois s’il n’y a pas volonté politique de permettre la liberté de
critique de l’islam comme système politico-religieux à visée totalitaire, de
permettre aussi la remise en cause intégrale des politiques migratoires, concernant
des populations à majorité musulmane, subies par les peuples européens, enfin
un réarmement moral, sur le plan intérieur, et une prudence de bon sens au plan
international. Chaque heure perdue pour cette nécessité vitale est porteuse de
son lot de morts, et ce pacifisme du silence que de complaisantes élites
encouragent n’est qu’une démission inacceptable face au péril.
Pierre Henri