mercredi 24 mai 2017

Au Royaume-Uni comme aux Philippines, la barbarie djihadiste frappe à nouveau.


Au lendemain de l’attentat de Manchester qui a fait, dans une foule de jeunes adultes et d’adolescents, 22 morts et une soixantaine de blessés, l’on apprend qu’un groupe terroriste affilié à l’Etat islamique a pris des otages, membres du clergé et civils, dans un église au Sud des Philippines où le président Ridrigo Duterte a déjà décrété la loi martiale. D’un bout à l’autre de la planète, ces horribles événements viennent rappeler ce que les « déni oui-oui » de tous poils s’évertuent à nier dans une affolante pulsion suicidaire : il y a une guerre en cours, contre « l’Occident », le christianisme et ce qui est plus largement hors de l’islam, et, que nous le voulions ou non, nous avons été désignés comme ennemis. Les promesses du type « vous n’aurez pas ma haine », les « pas d’amalgame », les bougies, les banderoles n’y changeront rien : tant que la prise de conscience claire et générale de cette guerre qui nous est faite, au nom des principes du djihad islamique qui, tous, prennent leur justification dans le texte coranique et dans les Hadith, faits et gestes de Mahomet, le « beau modèle » d’après le livre saint de l’islam, les victimes s’accumuleront.

Le cas du terroriste, du nom de Salman Abedi, qui s’est fait exploser à Manchester, en bénéficiant vraisemblablement de complicités, soulève une deuxième question, cruciale pour l’Europe : son acceptation démente d’une immigration déferlante, sans aucun contrôle ni aucune mesure, qu’il s’agisse ici des réfugiés, vrais ou faux, ou des immigrants légaux, ce qui était le cas d’Abedi, libyen né en Grande-Bretagne.

A ces deux enjeux de survie, peu nombreuses sont les réponses articulées et crédibles : la multiplication des « états d’urgence » et autres « plans Vigipirate » ne sera que cautère sur jambe de bois s’il n’y a pas volonté politique de permettre la liberté de critique de l’islam comme système politico-religieux à visée totalitaire, de permettre aussi la remise en cause intégrale des politiques migratoires, concernant des populations à majorité musulmane, subies par les peuples européens, enfin un réarmement moral, sur le plan intérieur, et une prudence de bon sens au plan international. Chaque heure perdue pour cette nécessité vitale est porteuse de son lot de morts, et ce pacifisme du silence que de complaisantes élites encouragent n’est qu’une démission inacceptable face au péril.

Pierre Henri