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En Égypte, les craintes de nouveaux massacres. Les dernières tueries ce
dimanche des Rameaux alimentent l’angoisse renouvelée des chrétiens d’Égypte.
Depuis le renforcement au long du XXe siècle de l’islam jihâdiste
avec l’expansion des Frères musulmans dans toute l’Égypte et au-delà, sans
cesse les Coptes ont été la cible d’assassinats et massacres alors que n’a
jamais cessé la discrimination religieuse, sociale et politique. Aussi beaucoup
de ceux qui le peuvent, prennent-ils les routes de l’exil et les chrétiens
sont-ils de moins en moins nombreux en Égypte.
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Au Nigéria, les déments de Boko Haram, filiale de l’État Islamique, continuent
massivement de tuer, de torturer, de violer, de réduire en esclavage et
d’utiliser pour les attentats des enfants ceinturés d’explosifs.
Égypte
et Nigéria ne sont hélas pas les deux pays où les chrétiens ont été ou sont
frappés par la sauvagerie de l’islam radical et conquérant afin que, pour
l’essentiel, leur présence soit éradiquée. N’en a-t-il pas été ainsi au siècle
dernier sur le territoire de l’actuelle Turquie où, après leur génocide final,
leur pourcentage est passé d’environ 30 % à 0,5 % ?
Mais
c’est dans les 56 pays, sauf l’exception libanaise (le 57e État),
adhérents de l’Organisation de la Coopération Islamique, que les chrétiens sont
partout sinon massacrés, persécutés ou discriminés, du moins de plus en plus
réduits numériquement.
Ainsi
le fait d’évoquer la violence islamique n’appelle-t-il pas de constater une
similitude avec « la violence catholique », ainsi que le formula
curieusement il y a quelques mois le pape François en se référant aux délits et
faits divers rapportés dans les journaux, comme si leurs auteurs étaient
motivés par des convictions catholiques !
Chrétienté-Solidarité-Persécutions
espère donc qu’un très grand nombre de chrétiens prieront en ces célébrations
de Pâques pour leurs frères chrétiens si persécutés dans le monde par le
totalitarisme islamique, sans oublier les persécutions encore par les régimes
communistes et aussi celles perpétrées par la violence hindouiste.
Bernard Antony